Petite modification au programme. Annoncée pour venir les 19 et 20 avril, la mission de revue du Fonds monétaire international viendra lundi. La tenue du sommet du printemps du FMI et de la Banque mondiale à Washington qui a débuté hier jusqu'à samedi peut expliquer ce report. Mais les obstacles à surmonter pour Madagascar, pour ne pas dire les conditionnalités à remplir, n'ont pas changé.

Pour ne citer que la transparence budgétaire, la mise en place d'un système automatique de fixation des prix du carburant. Le fameux lissage visant à réduire l'écart entre les prix réels et ceux affichés. L'État ne devrait plus dépasser le seuil des 300 milliards d'ariary pour combler le déficit des pétroliers.

La guerre ouverte entre Israël et l'Iran fait craindre une flambée des cours du baril. « Les prix du pétrole devraient augmenter lundi ( hier) après l'attaque de l'Iran contre Israël au cours du week-end, ont déclaré les analystes dimanche, mais les gains supplémentaires pourraient dépendre de la façon dont Israël et l'Occident choisissent de riposter ».

Mais souvent, les commandes d'un pays se déclenchent au moins trois mois à l'avance. Les fluctuations du moment ont-ils influé les achats du passé ? Les consommateurs attendent avec anxiété la déduction de l'équipe du FMI. Avec comme enjeu le déblocage de 24,4 millions de DTS, l'équivalent de 32,6 millions de dollars pour Madagascar, la sixième tranche de la Facilité élargie de crédit. Le dernier mot appartient au Conseil d'administration du FMI. Peut-être au mois... de mai selon certaines prévisions.