Un militaire de la Légion étrangère, âgé de 39 ans, est décédé dans une maison à Ambondrona, dans la commune urbaine de Nosy Be. La gendarmerie a ouvert une enquête.
Les deux tabourets de cuisine tombés, les coussins des chaises sens dessus dessous, le plateau de verre de la table basse déplacé et une bouteille de bière traînée près du corps sans vie. Cette scène a été constatée dans une maison où gisait la dépouille d'un militaire français, dimanche, à Ambondrona-Dzamandzar, de la préfecture de Nosy Be.
Le défunt était un sergent-chef breveté ou titulaire du brevet militaire de niveau 2 (BM2) à la Légion étrangère, âgé de 39 ans.
Il est arrivé depuis quelques jours sur l'île aux parfums. Il y a atterri seul et a loué une maison. Il aurait eu un problème de loyer et a trouvé une autre habitation. Il s'y est installé depuis le 10 avril, à ce qu'ont appris de diverses sources sur place.
Les gens avec qui il s'est apprivoisé depuis très récemment ont remarqué qu'il n'est pas sorti de chez lui, dimanche, du matin au soir. Cela leur a paru étrange. Ils ont pris la peine de frapper à sa porte pour s'assurer que tout allait bien ou s'il pouvait lui arriver quelque chose. Bizarre, personne de l'intérieur n'a réagi.
À plat ventre
Les voisins ont essayé de l'appeler à haute voix par son prénom, mais il n'a toujours pas répondu. La première autorité du village s'est adressée à la propriétaire de la maison pour qu'elle les autorise à briser l'accès pour pouvoir y entrer.
Une fenêtre près de la porte a été cassée. C'est à ce moment-là qu'ils ont constaté le militaire inanimé, à plat ventre sur les carreaux. Sa partie supérieure était nue. Il portait un bermuda vert armé. Ayant reçu l'alerte, vers 18 heures, des gendarmes dirigés par leur commandant de brigade avec un médecin légiste ont rallié les lieux. Ils n'ont relevé aucune trace de violence sur le corps du défunt. Du sang a coulé par son nez. Il se trouvait déjà dans un état de lividité et de rigidité cadavérique. L'examen, appuyé par les indices glanés dans sa chambre, a amené le médecin à conclure qu'il était mort depuis douze heures de temps, probablement à cause d'une chute.
Il a été confié au consul honoraire de France à Nosy Be après le constat. En attendant, ses affaires ont été gardées à la brigade de Dzamandzar.
