Algérie: Le pays célèbre mardi la Journée du Savoir sur fond de réformes dans les secteurs de l'éducation

ALGER — L'Algérie célèbre, mardi, la Journée du Savoir à la lumière des réformes profondes que connaissent les secteurs de l'Education nationale et de l'Enseignement supérieur, ce qui a permis de consacrer la promotion du rôle de l'enseignant et la préservation de sa dignité parmi les priorités de l'Etat.

Dans ce cadre, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a exprimé, à maintes reprises, sa grande considération à l'égard des enseignants qu'il a qualifiés de "porteurs de la responsabilité de la formation des jeunes à l'esprit nationaliste", recommandant d'être à leur écoute, de rehausser leur statut et d'améliorer la qualité du système éducatif en procédant à de profondes réformes, en tenant compte du fait que "l'enseignant est un éducateur avant d'être un fonctionnaire".

L'Etat veille également à assurer les conditions de réussite pour les élèves des trois cycles d'enseignement, qui comptent plus de 11 millions d'élèves, en sus de près d'1,7 million d'étudiants universitaires, et ce, afin de réaliser la transition vers l'avenir escompté.

L'attachement de l'Algérie à disposer de tous les outils du savoir et de la connaissance, répond aux objectifs et fondements mêmes du projet civilisationnel de l'érudit Cheikh Ibn Badis, lancé effectivement en 1913 après avoir rencontré Cheikh Mohamed Bachir El Ibrahimi, avec lequel il a décidé de mener un combat intellectuel, en créant l'Association des oulémas musulmans algériens (AOMA) en 1931.

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Conscient du pouvoir des médias dans la démarche du changement, il crée le journal "El- Mountakid" en 1925, avec d'autres journaux tels que "El-Chihab" et "El-Bassair".

Cette révolution intellectuelle reposait sur un arsenal constitué d'environ 124 écoles, encadrées par 274 enseignants qui comptaient, jusqu'en 1954, quelque 40.000 élèves, outre la création, en 1947 à Constantine, de l'institut Ibn Badis, un établissement d'enseignement secondaire, dédié à la formation des enseignants et des étudiants.

Cheikh Ibn Badis a conféré une dimension politique, sociale et culturelle à son projet de réforme, en jetant les bases de l'enseignement de la langue arabe et en encourageant l'émergence de nombreuses associations culturelles et sportives.

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