Le personnel du Centre hospitalier universitaire de Brazzaville (CHUB) a réclamé, le 12 avril, au cours de l'assemblée générale de la section du bureau de la Fédération nationale des agents de la santé et des affaires sociales (Fenasas) et de la Confédération syndicale des travailleurs du Congo (CSTC), le paiement de trois mois d'arriérés de salaire.

Les agents du CHU révendiquent également la régularisation de leurs allocations familiales à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), la gestion de leurs contrats, le reversement dans leurs comptes de l'argent prélevé par des inconnus, disent-ils, par la Caisse d'assurance maladie universelle (Camu), l'obtention d'une ambulance et la pérennisation de la ration des malades hospitalisés.

Au sujet de la régularisation des salaires, le syndicat a assuré les agents de la signature d'un protocole d'accord qui actuellement est sur la table du directoire et sur celle des ministères de la Santé et des Finances.

« Nous avons signé des échéances financières avec la CNSS pour régulariser le dossier des allocations familiales des agents. Pour la Camu, poursuit-il, nous avons posé la question au directoire du CHUB. Où est logé l'argent prélevé ? A cette question, nous attendons encore la réponse », a fait savoir François Ondélé Ngakosso, secrétaire général de la section CSTC/Fenasas au niveau du CHUB.

Séance tenante, la section CSTC/Fenasas du CHUB a actualisé ses instances dirigeantes du bureau syndical dont le secrétariat et la commission de contrôle. Au cours de cette séance dix secrétaires ont été remplacés et le secrétariat général a été, à nouveau, confié à François Ondélé Ngakosso. « J'en appelle au sens de la responsabilité de tous, à la collaboration et à la poursuite de la lutte syndicale. Nous continuerons toujours à défendre les intérêts moraux et matériels des agents », a-t-il indiqué.