Cote d'Ivoire: Le gouvernement réagit à l'arrestation d'un militaire et d'un supplétif civil de l'armée burkinabè

Le 27 mars 2024, un militaire burkinabè et un supplétif civil de l'armée de ce pays avaient été interpellés pour avoir franchi la frontière avec la Côte d'Ivoire. Trois semaines plus tard, le porte-parole du gouvernement ivoirien souligne que « les états-majors (des deux pays) se parlent pour pouvoir régler ces petites questions de franchissement de frontières ».

Près de trois semaines après l'arrestation d'un militaire du Burkina Faso et d'un Volontaire pour la défense de la patrie (VDP) - supplétifs civils de l'armée burkinabè - dans un village proche de la frontière, les autorités de la Côte d'Ivoire affirment que des contacts ont été noués avec l'état-major du pays voisin.

« Nous vous confirmons qu'un militaire et un VDP ont été pris parce qu'ils sont rentrés de façon illégale sur le territoire ivoirien, réagit Amadou Coulibaly, ministre porte-parole du gouvernement ivoirien, au micro de notre correspondante Bineta Diagne. Le contact n'est pas rompu, comme je ne cesse de le dire, avec nos frères du Burkina. Les états-majors se parlent et je pense que, très bientôt, il y aura une rencontre qui va permettre de régler toutes ces questions et permettre à nos pays de retrouver donc leur fraternité d'antan. Donc, il n'y a pas de problème particulier, les contacts ne sont pas rompus, les échanges ont lieu. Il est prévu que les états-majors se parlent pour pouvoir régler ces petites questions de franchissement de frontières qui existent entre nos deux pays ».

Il conclut : « Lorsque ce genre d'événement arrive, on trouve entre nous les ressources nécessaires pour pouvoir les régler. Et c'est ce qui va se passer avec le Burkina. Très vite, les choses vont rentrer dans l'ordre. »

Le militaire burkinabè et le VDP avaient été interpellés le 27 mars 2024, dans le nord de la Côte d'Ivoire, dans la région du Bounkani, proche de la frontière avec le Burkina Faso.

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