Algérie: Rencontre d'évaluation du Plan de prise en charge des malades atteints de cardiomyopathie hypertrophique obstructive

ALGER — Le ministre de la Santé, M. Abdelhak Saihi, a présidé, jeudi à Alger, une rencontre consacrée à l'évaluation du Plan national de prise en charge des malades atteints de cardiomyopathie hypertrophique obstructive.

Dans une allocution prononcée à l'ouverture des travaux de cette rencontre, tenue au siège du ministère de la Santé, M. Saihi a souligné "l'intérêt que porte le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à la promotion de la santé et à la prise en charge des malades", en voulant pour preuves "l'affectation d'un budget conséquent au secteur et l'ouverture de plus de 600 structures de santé depuis 2021", ce qui a permis, a-t-il dit, d'"améliorer les prestations sanitaires".

Et de souligner la nécessité de "consentir davantage d'efforts pour répondre aux aspirations des citoyens dans les différentes régions du pays".

Pour ce faire, M. Saihi a souligné l'importance de "la création de pôles et de services de santé pour améliorer la prise en charge des malades, notamment dans les wilayas du sud du pays".

Après avoir rappelé les principaux facteurs de risque des cardiopathie en Algérie, dont la mauvaise alimentation et la sédentarité, le ministre a insisté sur la nécessité d'appuyer le rapport d'évaluation du Plan national de prise en charge des malades atteints de cardiomyopathie hypertrophique obstructive par des données et des chiffres précis permettant une évaluation minutieuse du niveau de réalisation des objectifs de ce plan, lancé il y a trois ans.

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M. Saihi a en outre réaffirmé l'importance du "renforcement de la formation continue du personnel du secteur, notamment les médecins généralistes, pour assurer une prise en charge optimale des malades, y compris ceux atteints de cardiopathies".

Le ministre de la Santé a, par ailleurs, procédé à l'inauguration de deux unités de pédopsychiatrie au niveau de l'Etablissement hospitalier spécialisé en santé mentale Mahfoud-Boucebci de Chéraga, assurant, à cette occasion, que l'Etat "ne ménage aucun effort en matière de prise en charge des malades et suit les progrès scientifiques enregistrés dans les différentes spécialités médicales, comme la santé mentale des adolescents et des enfants souffrant de certains problèmes de santé dus aux nouveaux comportements induits par l'utilisation à mauvais escient des technologies de l'information et de la communication".

Il a, dans ce contexte, fait état de "l'existence d'une coordination gouvernementale pour la prise en charge rapide des enfants scolarisés et la formation des médecins dans de nouvelles spécialités scientifiques adaptées aux exigences de la pédopsychiatrie".

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