Madagascar: Andry Rajoelina - Inauguration de la prison « manara-penitra » de Fénérive-Est

Un nouvel établissement pénitentiaire fait partie des « zava-bita » inaugurés par le président de la République dans la Région Atsinanana en compagnie du Premier ministre Christian Ntsay et de la ministre de la Justice, d'autres membres du gouvernement et des autorités locales.

Vision

« Mais qu'est-ce que les précédents dirigeants ont fait durant toutes ces années ? » C'est la question posée hier par le président Andry Rajoelina lors de l'inauguration de la nouvelle prison de Fénérive-Est qui remplace celle d'Ampasipotsy fondée en 1902. « Cette dernière renfermait 600 détenus pour une capacité d'accueil initiale de 80 », a-t-il rappelé. Avant d'enchaîner dans la foulée qu'« un dirigeant doit avoir une vision à long terme ». En témoigne ce nouvel établissement pénitentiaire qui peut accueillir 900 détenus. « La capacité d'accueil de cette prison « manara-penitra » peut être optimisée jusqu'à 2 000 pensionnaires dans 10 ou 20 ans », prévoit-il.

Camps pénaux

Le chef de l'Etat de faire sienne la maxime « Gouverner, c'est prévoir ». À l'image de la politique du ministère de la Justice qui prévoit la réinsertion sociale des détenus à la fin de leurs peines. « C'est pour éviter la récidive », d'après le président Andry Rajoelina. En réitérant la nécessité de la formation professionnelle des détenu(e)s, entre autres dans le domaine de la menuiserie et de la couture. Et d'ajouter qu' « instruction a été donnée à la ministre de la Justice pour l'exploitation optimale des camps pénaux aux fins d'assurer grâce à leurs productions, l'autosuffisance alimentaire de la population carcérale ».

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Capital humain

« Cette nouvelle prison « manara-penitra » et respectant les droits humains ainsi que la formation professionnelle des détenus entrent dans le cadre de la valorisation du capital humain inscrite dans la politique de l'Etat », a souligné la ministre de la Justice, Landy Mbolatiana Randriamanantenasoa. Avant de faire connaître que « les quartiers des détenus hommes sont séparés de ceux des femmes. Même séparation entre les mineurs des deux sexes ».

La ministre de tutelle de faire part également de l'existence d'un centre de formation professionnelle pour préparer la réinsertion sociale des détenu(e)s après l'exécution de leurs condamnations. « La prison est aussi équipée de caméras de surveillance, de groupes électrogènes, d'une infirmerie avec pharmacie, de bureaux administratifs, d'un poste de police et de toilettes », a-t-elle fait savoir. Et de réaffirmer que « la prison n'est pas uniquement un lieu de détention mais également de redressement ».

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