Congo-Brazzaville: Vie associative - 'Bana Ossio' à l'heure de perpétuer l'oeuvre d'Henri Lopes

En homme prévoyant, l'écrivain et homme politique Henri Lopes, disparu en novembre dernier, avait préalablement songé à perpétuer sa mémoire, à travers son rôle de président d'honneur de l'association "Bana Ossio". Celle-ci a été fondée par un proche, Armel Ferret-Obami, originaire du village Ossio, dans le département des Plateaux, où reposent la grand-mère du défunt, Joséphine Badza, le père du président de l'association et son grand-père, Gabriel Obami. Annonce publique de son existence.

Comme l'indiquent ses statuts, l'association "Bana Ossio" a pour objet tout projet structurant d'agir, à Ossio, sur l'axe de l'éducation, de la science et de la culture, qui se construirait autour de l'implantation progressive, entre autres, d'un groupe scolaire ambitieux dont la première réalisation serait d'édifier l'école primaire, qui porterait le nom d'Henri Lopes.

L'association a aussi pour but d'assumer, dans le respect des textes régissant l'enseignement en République du Congo, la responsabilité pédagogique, éducative, administrative et financière de l'établissement scolaire créé.

Elle a également vocation à la création d'un centre documentaire et d'archives sur la chefferie d'Ossio et l'histoire du Congo - au sein duquel sont évidemment regroupées les oeuvres d'Henri Lopes -, ainsi que d'un espace culturel muséal dédié aux arts et à l'artisanat local.

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L'association privilégie une approche intégrée du développement à travers, principalement, des programmes d'éducation et de formation, de microfinance, de santé, de protection de l'environnement.

Adoubé par Gabriel Ndion, chef du village d'Ossio depuis juin 2006, et le doyen Paulin Inko dit Deko, le président fondateur de l'association, Armel Ferret-Obami, a reçu de la propre main d'Henri Lopes autorisation et licence d'exploiter son prénom et son patronyme et ce, à titre exclusif, pour tout projet d'éducation, scientifique et culturel ainsi que leur réalisation à Ossio, en République du Congo.

À ce titre, Feu Henri Lopes lui a également confié, par acte du 19 octobre 2022, son plein et entier parrainage pour le projet d'édification, en premier lieu, de l'école primaire du groupe scolaire envisagé à Ossio.

Est aussi stipulé dans les statuts que, pour accomplir son objet, l'association pourra se livrer à toute activité se rapportant, de manière générale, directement ou indirectement à l'éducation, l'enseignement, la formation et la culture sous toutes leurs formes ; elle peut aussi, à cette fin, réaliser toutes les activités parascolaires, telles que : l'accueil, le transport, l'hébergement, la restauration, la mise à disposition de locaux et, d'une manière générale, se livrer à toute activité de quelque nature que ce soit en lien avec son objet.

Enfin, l'association pourra passer une convention avec l'État, les collectivités locales ainsi qu'avec tout organisme concourant, même partiellement, à son objet.

"Bana Ossio", association loi du 1er juillet 1901, est inscrite en France au Journal Officiel des Associations et Fondations. Pour l'administrer, le président Armel Ferret-Obami est entouré de Me Hachim Fadili, avocat au barreau de Paris en tant que secrétaire, et de Ramath Berouogoun, experte analyste financière, en tant que trésorière du bureau.

Siège de l'association :

10 rue de l'Isly

75008 Paris

Une des oeuvres d'Henri Lopes ignorée : Inscription de Paris, rives de la Seine sur la prestigieuse liste.

À quelques jours des Jeux Olympique 2024 qui se dérouleront du 26 juillet au 11 août à Paris, une des décisions d'Henri Lopes, prise lors de sa présidence et de son animation de la quinzième session du Comité du patrimoine mondial de l'Unesco qui s'était tenue à Carthage du 9 au 13 décembre 1991, à savoir, inscrire les rives de la Seine au patrimoine de l'Unesco, a occupé l'actualité pour des questions sécuritaires.

Dans un courrier envoyé le 25 juillet à l'association culturelle des bouquinistes de Paris, le préfet de police Laurent Nunez avait jugé "indispensable" l'enlèvement des boites des professionnels "pour des raisons de sécurité, dès lors que le périmètre de protection sera mis en oeuvre autour de la zone de la cérémonie des Jeux olympiques et Paralympiques 2024". Et d'ajouter se tenir à disposition pour "discuter des modalités de ce retrait et de la remise en place des boîtes à l'issue de la cérémonie".

Les bouquinistes parisiens n'ont finalement pas été contraints de démonter leurs boîtes pendant les Jeux olympiques. La mesure, qui avait été justifiée pour des raisons de sécurité, avait été invalidée par le Président Emmanuel Macron lui-même.

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