Sous l'ère du CTRI, la fête du travail dans son 58ème anniversaire a été riche en couleur de par la mobilisation occasionnée en cette circonstance particulière de l'évènement. Les travailleurs, y compris, l'administration, privé, syndicat ... ont répondu favorablement à l'appel.

La place des fêtes à Edoumassi a refusé du monde. Cet enthousiasme a été marqué par la présence des sociétés adjudicataires commises à la réhabilitation des voiries de la commune d'Oyem. Trois temps forts ont marqué les esprits de cette fête : l'imposant défiler, la lecture de manifeste, les décorations.

Ruffin Moudounga, Directeur provincial du Travail, dans son laïus, est revenu sur la genèse de cette lutte acharnée des travailleurs qui ont sacrifié leur vie pour revendiquer des meilleures conditions de vie dont le mouvement fut -il déclenché en 1886 à Chicago. "Non sans dire qu'avec l'avènement de la nouvelle République, nous osons croire qu'il y aura une avancée significative dans ce sens de par des différences doléances contenues dans des manifestes".

Le Représentant de la Cosygar, a quant à lui, attiré l'attention des plus hautes autorités sur la situation de la main d'oeuvre non permanente, ceux qui travaillent dans les conditions exécrables, qui vivent également dans la précarité totale. Aussi, a t-il il émis le voeu de voir se réaliser la "gabonisation" des emplois s'accomplir sur tous les plans et de l'augmentation du SMIG.

Il faut noter un fait marquant du passage de la SEEG à la Tribune, elle a été conspuée de toute part par le public. Contrairement aux autres sociétés telles que (LRC) et dans l'administration, la direction provinciale des impôts ont reçu des ovations du public. Le Gouverneur Jules Djeki, d'un air joyeux, a pris congé de l'assistance vivement satisfait du bon déroulement de la fête.