Madagascar: Ambohimangakely - Un bébé meurt giflé par son père

Giflée violemment par son père biologique, une petite fille d'un an n'a pas survécu. Elle aurait fait ses besoins dans ses vêtements, ce qui aurait mis son père hors de lui.

Un fait divers déchirant. Une petite fille âgée d'à peine un an a été battue par son père biologique, trouvant ainsi une fin tragique. Le constat du médecin révèle qu'une fracture de la colonne cervicale a été fatale à l'enfant. De plus, des contusions ont été constatées sur sa paupière gauche, son nez, son front et son cou. L'infanticide a eu lieu dans la soirée de mardi, vers 18 heures. Lors d'un interrogatoire serré mené par les enquêteurs de la brigade territoriale de la Gendarmerie nationale à Ambohimangakely, le père de famille, identifié comme l'auteur de l'infanticide, a avoué avoir giflé son bébé. Selon les informations disponibles, les vêtements de la petite fille étaient mouillés après qu'elle se soit soulagée involontairement, ce qui aurait provoqué la colère de son père.

Enquêtes

Dans un accès de colère intense, le chef de famille aurait fait preuve d'une violence extrême envers l'enfant. Suite à la gifle, le bébé a manifesté un saignement de nez préoccupant. Une heure plus tard, constatant que le saignement ne s'arrêtait pas, les parents ont décidé de conduire l'enfant chez un médecin local. Malheureusement, après avoir perdu une importante quantité de sang, l'enfant a finalement succombé.

%

La famille réside à Soanierana Ambohimangakely. Dès le soir du drame, les tristes nouvelles de l'infanticide se sont répandues sur les réseaux sociaux. Informé dès le lendemain que le décès du bébé était suspect, le commandant de la brigade territoriale de la Gendarmerie nationale à Ambohimangakely s'est rendu sur place en compagnie de ses subordonnés et du médecin du Centre de santé de base II (CSB II) de la commune. La dépouille de la malheureuse était encore présente sur les lieux. Lors de l'interrogatoire, le chef de famille âgé de trente-deux ans a avoué le crime. Arrêté avant-hier pour les enquêtes préliminaires, il attend son passage au parquet. L'individu, qui travaillait en tant que gardien dans une propriété, est désormais entre les mains de la justice.

AllAfrica publie environ 400 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.