Tunisie: Le Président de la République rencontre les ministres de l'Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur - « Les examens nationaux sont une ligne rouge »

Lors de cet entretien, le Chef de l'Etat a affirmé qu'il ne laissera personne perturber ou compromettre les examens nationaux, selon un communiqué publié par la Présidence de la République.

L'audience accordée hier au Palais de Carthage, par le Président de la République, Kaïs Saïed, à la ministre de l'Éducation, Saloua Abbassi, et au ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, chargé de l'intérim au ministère des Affaires culturelles, Moncef Boukthir, a porté sur «la préparation des examens nationaux et les préparatifs en cours en coordination avec toutes les institutions de l'Etat et ce en vue de garantir leurs bon déroulement».

Lors de cette réunion, le Chef de l'Etat a affirmé que les examens nationaux constituent une ligne rouge et qu'il ne laissera personne les perturber ou les compromettre, selon un communiqué publié par la Présidence de la République.

L'entretien a également porté sur le projet de loi prévu au chapitre neuvième de la Constitution du 25 juillet 2022 relatif à la composition du Conseil supérieur de l'éducation, ses attributions et ses modalités de fonctionnement.

Le Président de la République a souligné l'importance de cette institution constitutionnelle, rappelant que l'un des plus grands crimes commis contre le peuple tunisien depuis le début des années 90 du siècle dernier a été les révisions successives qui ont été faites pour des considérations politiques.

%

En outre, le Président de la République a réitéré la nécessité de trouver des solutions définitives à la situation des enseignants et des professeurs suppléants sur la base de critères objectifs qui préservent en même temps leurs droits et ceux des élèves.

Sur un autre plan, le Chef de l'Etat a également autorisé une révision de certaines sections académiques de l'enseignement supérieur qui n'ouvrent pas d'horizons aux étudiants en Tunisie et dont les diplômes ne trouvent des perspectives qu'à l'étranger sinon ils restent au chômage.

Saïed a, par ailleurs, souligné la nécessité de revoir la politique culturelle en Tunisie afin qu'elle devienne une culture nationale fondée sur une véritable liberté de pensée et de créativité et protège la société à la fois de la vulgarité et de l'extrémisme, car il n'y a pas d'avenir pour les peuples sans une éducation nationale et sans une culture nationale.

AllAfrica publie environ 400 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.