Besalampy sera le premier à recevoir les bulletins uniques. Les imprimés sensibles ont quitté hier le camp RFI Ivato pour rejoindre les différentes circonscriptions électorales.
C'est parti ! Hier, les imprimés sensibles ont entamé leur voyage vers les districts et les bureaux de vote. Tianahanantsoa Ratsimandresy, directrice de la communication de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), explique par téléphone que le district de Besalampy sera le premier à recevoir ces documents. Ainsi, la région Melaky sera la première région à être servie, probablement en raison de l'éloignement du district de Besalampy.
Mercredi dernier, Dama Andrianarisedo, président de l'organe de préparation des élections, a déclaré que les imprimés devront arriver au niveau des bureaux de vote dans le temps imparti, c'est-à-dire avant le jour du vote, le 29 mai prochain.
Douze millions
La directrice de la communication explique que la totalité des imprimés sensibles stockés au camp RFI Ivato sont partis hier. Selon ses dires, l'acheminement de ces imprimés sensibles se fait par axe.
Selon les informations publiées sur la page Facebook de la Ceni, douze millions de bulletins uniques sont arrivés d'Afrique du Sud. Un nombre qui dépasse largement le nombre des électeurs. Ces douze millions de bulletins uniques sont contenus dans trois cent trente-sept palettes, avec les procès-verbaux, les fiches de dépouillement et les enveloppes inviolables. L'acheminement des imprimés sensibles, contrairement à leur arrivée d'Afrique du Sud, se fera par terre. L'arrivée à destination sera conditionnée par la durée des trajets, explique Tianahanantsoa Ratsimandresy.
L'achat et l'impression des imprimés sensibles ont été pris en charge par le Basket Fund, assuré par le million de dollars donné par l'Union européenne et coordonné par le Programme des Nations unies pour le Développement (Pnud). Neuf cent mille de ce million ont été nécessaires pour l'achat et l'impression. L'acheminement est assuré par la Ceni. Cet acheminement est financé par les subventions octroyées par l'État à la Ceni, pour un montant avoisinant les quarante-quatre milliards d'ariary.