Du 20 au 24 mai, la capitale congolaise abritera la 41e session ordinaire du Conseil des ministres de l'enseignement supérieur des pays membres du Conseil africain et malgache pour l'enseignement supérieur (Cames).
La 41e session ordinaire du Conseil des ministres de l'enseignement supérieur des pays membres du Cames débutera par la réunion des experts, du 20 au 21 mai, pour préparer les dossiers sur lesquels les ministres plancheront. La réunion de l'Ordre international des palmes académiques aura lieu le 22 mai. Le même jour, les partenaires techniques et financiers ainsi que le secrétariat du Cames et les représentants des Etats se rencontreront pour voir dans quelle mesure ces partenaires continueront à accompagner l'institution panafricaine de l'enseignement supérieur et de la recherche.
La session du Conseil des ministres des pays membres du Cames interviendra, quant à elle, les 23 et 24 mai. « Cette session se tiendra à huis clos. Un certain nombre de décisions seront prises ; quelques recommandations seront formulées à l'endroit de toutes les parties prenantes », a fait savoir la ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation technologique, le Pr Delphine Edith Emmanuel, dans une interview accordée à quelques médias de la place, en précisant que toutes les conditions sont réunies pour la bonne tenue de cette 41e session ordinaire du Conseil des ministres des pays membres du Cames qui connaîtra la participation d'une vingtaine de délégations.
Créé en 1968, le Cames accomplit plusieurs missions à l'endroit des Etats membres dans les domaines de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, entre autres, instaurer une coopération culturelle et scientifique permanente entre les États membres ; concevoir et promouvoir la concertation en vue de coordonner les systèmes d'enseignement supérieur et de la recherche afin d'harmoniser les programmes ; préparer les projets de conventions entre les États concernés dans les domaines de l'enseignement supérieur et de la recherche et contribuer à l'application de ces conventions. La liste n'est pas exhaustive. Ainsi, pour la ministre Delphine Edith Emmanuel, le Cames est un exemple réussi d'intégration des Etats africains dans les domaines de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique.