Ile Maurice: Le plan de surveillance depuis Agaléga pas finalisé

Une fois n'est pas coutume. Hier, le Premier ministre a pris le temps de répondre à deux questions dans la tranche réservée à la Prime Minister's Question Time (PMQT). Pen- dant une vingtaine de minutes, il est revenu que la question de sécurité maritime posée par Nando Bodha et il a par la suite passé encore une vingtaine de minutes à répondre à la question d'Ashley Ittoo sur Cindy Legallant.

Les infrastructures d'Agaléga vont servir à améliorer la surveillance de notre zone économique exclusive (ZEE). Mais pour l'instant, les modalités de cette surveillance n'ont pas encore été définies et, de ce fait, le coût n'est pas connu. C'est ce que le Premier ministre a répondu à Nando Bodha hier. La question du député du Rassemblement Mauricien portait sur le début des opérations de surveillance de la ZEE depuis Agaléga.

Dans sa réponse, Pravind Jugnauth a tout d'abord expliqué que c'est la force policière qui est responsable de cet exercice. «La National Coast Guard a cinq bateaux, trois Dorniers et huit stations de radar. Un nouvel offshore patrol vessel sera acquis grâce à une ligne de crédit de l'Inde», a fait savoir le Premier ministre. «La surveillance, a-t-il ajouté, se fait en collaboration avec d'autres pays.» Parmi eux, figure l'Inde, qui fait souvent des patrouilles de surveillance ou encore pour former la police et la National Coast Guard. La police a collaboré avec les autorités françaises concernant des présences suspicieuses dans la région. Des exercices de formation avec les États-Unis ont déjà eu lieu. Quant au Japon, il a financé la mise à jour du système de surveillance côtière ou encore l'acquisition de six bateaux.

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Quant aux nouvelles infrastructures d'Agaléga, l'objectif, a dit Pravind Jugnauth, est de renforcer la surveillance maritime. Les travaux ont été complétés et toutes les constructions seront remises à Maurice après la defects and liability period. C'est la police qui gérera ces infrastructures, et l'Inde aidera aux opérations et à la maintenance. Un comité, qui opère sous le bureau du Premier ministre, est en train de voir la forme que prendront la surveillance et la logistique nécessaire. Est-ce que cette nouvelle forme de surveillance aura un coût supplémentaire ? Le Premier ministre a fait savoir que le plan d'action n'a pas été finalisé et que, de ce fait, il sera difficile de donner un chiffre. Mais il a fait savoir qu'il y a des coûts qui seront pris en charge par Maurice et d'autres par l'Inde.

Après cette question, le Premier ministre est revenu en long et en large sur l'arrestation de Cindy Legallant en 2008. Après avoir donné les détails de l'importation, de l'exercice de livraison contrôlée et des condamnations, Pravind Jugnauth a donné ceux sur sa proximité avec Richard Duval et avec son constituency clerk de l'époque. Il a précisé que le député avait voyagé en sa compagnie et s'était arrangé pour qu'elle ait des facilités VIP ou encore, les appels de Cindy Legallant au constituency clerk.

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