Madagascar: Fenoarivo-Atsinanana - Empoisonnement mortel lors d'une veillée

Décédé après une veillée funèbre, un chef de famille a dû être enterré au plus vite suite à un empoisonnement. Une personne de son entourage aurait avoué avoir ajouté du produit dans sa boisson.

Tollé à Fenoarivo-Atsinanana. Mis à l'index pour avoir empoisonné un chef de famille âgé de quarante-cinq ans, un individu a été passé à tabac par le fokonolona. Il allait subir un lynchage à mort lorsque des personnes de l'entourage du défunt l'ont emmené à la police.

Les conclusions du médecin qui a examiné la dépouille confirment une mort par empoisonnement. L'acte a été commis mercredi lors d'une veillée funèbre où l'individu montré du doigt et la victime étaient tous les deux présents.

Décomposition rapide

Cette nuit-là, certaines des personnes présentes ainsi que le défunt avaient bu de l'alcool qui avait été apporté. Aux petites heures, aucun incident grave n'avait encore été signalé lorsque les veilleurs ont regagné sporadiquement leurs foyers respectifs.

Après avoir quitté les lieux, le quadragénaire a manifesté des symptômes inquiétants qui se sont avérés létaux. Après le décès, le visage de la victime s'est gonflé et des sécrétions sont sorties. Alors qu'une mort suspecte déliait déjà les langues, l'individu incriminé s'est rendu au deuil le surlendemain du décès en lâchant un propos qui l'a ensuite fortement incriminé.

« Il a fait savoir qu'il ne pensait pas que le produit qu'il lui avait donné allait l'emporter », lance l'une des belles-filles du défunt. Devant cette affirmation, les personnes présentes se sont déchaînées sur le suspect. Fort heureusement, il a été arraché in extremis des griffes des personnes en état d'énervement total qui levaient les mains sur lui. Livré à la police, il a été soumis au feu roulant des questions pour répondre de ses actes.

À peine deux jours après l'empoisonnement, la dépouille était déjà en état de décomposition avancée, ce qui laisse croire qu'une forte dose a été ingérée. Par ailleurs, les funérailles ont dû être organisées le plus tôt possible.

AllAfrica publie environ 500 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.