Le Forum a réunion des leaders économiques africains à Genève a fait ressortir la volonté collective de voir la construction de politiques équilibrées entre croissance et création d'emplois, le développement d'un capitalisme d'Etat et la promotion des échanges commerciaux.
Valentine Rugwabiza, directrice générale adjointe à l'OMC, l'Organisation mondiale du commerce a particulièrement insisté sur le développement des échanges commerciaux.

"La croissance du commerce africain a été une croissance impressionnante au courant des dix années passées. Elle a été multiplié par quatre. La croissance des exportations est passée de 150 milliards à 600 milliards de dollars. Mais le hiatus de cela, c'est que au fond, l'intégration régionale n'a évolué au cours de cette même décennie que de 10 à 11%".

Le commerce intra-régional en Afrique ne représente que 10,9% du PIB en Afrique subsaharienne. 5% seulement des céréales consommées par les pays africains étant importés depuis d'autres pays africains.

"La question qui se pose désormais n'est pas sans rapport avec cette épée de Damoclès qui risque de balayer ce vent d'optimiste qui souffle à l'heure actuelle sur le continent, explique l'envoyé spécial d'Euronews à Genève François Chignac. Car si la crise mondiale et européenne venait à perdurer, il est fort à parier que l'Afrique aura des difficultés à rester à l'écart de ses soubresauts".