Quatre femmes et un jeune garçon, passagers d'un camion, ont trouvé la mort dans une sortie de route, dans le district d'Ampanihy-Andrefana. Le chauffeur a pris la fuite.
Un voyage en pleine nuit a dégénéré en sortie de route meurtrière, dans le district d'Ampanihy-Andrefana, lundi. Cinq morts ont été déplorés, dont quatre femmes et un jeune garçon. Ils sont tous décédés sur place. Le drame a impliqué un poids lourd. Toutes les victimes ont figuré parmi ses passagers. Son conducteur demeure introuvable.
Le camion est parti d'Ampanihy pour rejoindre la commune rurale d'Androka. Il transportait des marchandises, des produits de première nécessité destinés au marché hebdomadaire. En arrivant près du village d'Ankilibory, situé à 45 kilomètres d'Androka, vers minuit, il a terminé sa course en se couchant sur le flanc gauche.
Sa cargaison, dont plusieurs sacs de riz, s'est éparpillée sur la chaussée sablonneuse. Les cinq passagers malheureux ont été bloqués sous ces marchandises. Ils ont été asphyxiés avant que les villageois venus à leur secours, les aient extraits. Il était trop tard pour eux. Des blessures sans gravité, notamment dues à des chutes pendant qu'ils ont été secoués, ont été constatées sur leurs corps sans vie.
Abandonné
Des gendarmes ont été dépêchés sur les lieux dès que l'alerte signalant le triste événement a été reçue par la brigade d'Androka. Ils n'ont pas trouvé le chauffeur. Ce dernier, le seul à pouvoir leur expliquer la cause de l'accident et ses véritables circonstances, a abandonné les voyageurs survivants, composés de femmes, d'enfants et d'hommes.
Selon les témoignages qu'ils ont donnés, le conducteur se serait éclipsé en profitant de l'obscurité. Il n'y est plus revenu. Toutefois, il est identifié, tout comme son adresse dans la ville d'Ampanihy. Il ne devrait pas aller plus loin car toutes les entités de la gendarmerie ont déjà été informées de sa fuite. Les informations mentionnées dans les papiers du véhicule révèlent qu'il appartient à une femme habitant dans la même ville. Il a subi des dégâts mineurs.
Une procédure de mise en fourrière a été envisagée. Les dépouilles des victimes ont été récupérées par leurs familles après le constat et l'examen effectués par les gendarmes et le médecin.
