Sénégal: Un cadre préconisé pour une solution à la rétention de l'information sanitaire

Dakar — Le ministre de la Santé, Ibrahima Sy, a proposé aux partenaires sociaux la mise en place d'un cadre permettant de trouver une solution à la rétention de l'information sanitaire, qui impacte négativement le système de santé.

"Il faut qu'on trouve un cadre pour pouvoir travailler ensemble, pour qu'on ne bloque pas le système de santé. Il s'agit d'une question prioritaire. Pour trouver une réponse à cette rétention de données, il va falloir prendre des décisions dans ce sens", a-t-il dit à la revue annuelle conjointe (RAC) du Plan national de développement sanitaire et social (PNDSS).

Le ministre de la Santé pense qu"'on ne peut pas être dans un pays et dans un secteur aussi stratégique que la santé et ne pas avoir des données promptes".

"Il ne faut pas pousser une autorité jusqu'au bout. Nous allons négocier et travailler ensemble pour trouver des solutions durables comme on vient d'arriver", a-t-il poursuivi.

Il dit "connaître beaucoup de pays où l'idée de bloquer l'information sanitaire n'a jamais traversé l'esprit des syndicalistes". Il a rappelé à cet égard que "l'information sanitaire est protégée par une loi et sa rétention, "criminalisée".

Tout ce qu'on fait, "c'est pour l'intérêt du système de santé", a-t-il indiqué, affirmant qu'il y a des "limites à ne pas dépasser".

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"Nous sommes ouverts à discuter avec les syndicalistes. Sur des revendications qui sont légitimes, le gouvernement fera l'effort dans la mesure du possible", a assuré le ministre, soulignant qu"'il ne promettra pas ce qui n'est pas possible d'être réalisé".

Il a souligné l'impératif d'oeuvrer à avoir des rapports "complets". Nous sommes redevables par rapport à l'état du budget avec l'effort de tout un chacun, des citoyens et des partenaires au développement qui sont en train de nous appuyer", a-t-il rappelé.

Il estime par ailleurs que l'action sociale, une question lancinante qui revient souvent, "ne peut pas être détachée de la santé publique". "Il va falloir regarder dans les mois à venir comment faire de sorte qu'elle soit bien réintégrée au niveau des programmes du département, parce que c'est de cette manière-là qu'on pourra enlever le cloisonnement", a-t-il recommandé.

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