Burkina Faso: SN-Citec - Le président de l'ALT salue la résilience de la société

Le président de l'Assemblée législative de Transition (ALT), Dr Ousmane Bougouma, a visité, lundi 29 avril 2024, les installations de la Société nouvelle d'huilerie et de savonnerie (SN-Citec) à Bobo-Dioulasso.

La Société nouvelle d'huilerie et de savonnerie (SN-Citec) a reçu la visite d'un invité de marque. Il s'agit du président de l'Assemblée législative de Transition (ALT), Dr

Ousmane Bougouma. Accompagné de parlementaires, Dr Bougouma a visité les installations de la SN-Citec à Bobo-Dioulasso, ce lundi 29 avril 2024. A pas de course, le président de l'ALT a parcouru les installations industrielles de l'huilerie et de savonnerie de la SN-Citec.

De l'atelier de conditionnement de l'huile, à l'atelier de savonnerie, le chef du Parlement de la Transition a pu s'imprégner des processus de fabrication de l'huile, du savon et des coproduits (aliments de bétail et tourteaux de coton et soja). La station de traitement des eaux et le laboratoire de contrôle qualité ont été aussi visitées par M. Bougouma. Au terme de la visite, il s'est dit satisfait de ce qu'il a pu constater. « Nous avons constaté une équipe dynamique composée exclusivement de Burki- nabè qui travaille nuit et jour pour transformer des produits locaux et mettre à la disposition du consommateur des produits de qualité », a-t-il fait savoir.

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Malgré les difficultés, a souligné Dr Bougouma, la SN-Citec arrive toujours à mettre sur le marché les produits de qualité. La SN-Citec est une unité industrielle qui tourne à peine à 40% de sa capacité de production qui, malgré tout, engendre des bénéfices, a-t-il indiqué. C'est pourquoi, Dr Bougouma a salué la résilience de la doyenne des industries burkinabè qui a résisté au temps depuis sa création en 1941.

Dr Ousmane Bougouma a dit reconnaitre le mérite des pionniers qui ont maintenu depuis lors le flambeau allumé malgré les tempêtes de tous ordres venant de tout part. « Je salue l'abnégation du travail de nos devanciers qui nous ont légué un fleuron de l'industrie burkinabè et l'expertise de l'ensemble des travailleurs », a-t-il renchéri.

Un appel à continuer dans la résilience

Par ailleurs, il a encouragé le personnel à rester dans cette dynamique conformément à la vision des autorités de la Transition : le développement endogène par la promotion de l'industrie nationale. Pour lui, cette société participe au développement endogène car les matières premières sont essentiellement produites au Burkina Faso et toute la production burkinabè s'adresse aux consommateurs burkinabè. Sa conviction est que si cette unité de production est correctement accompagnée par l'Etat burkinabè, elle peut également transformer substantiellement.

C'est pourquoi, il est important de soutenir cette unité industrielle afin qu'elle puisse grandir davantage pour le bonheur des consommateurs et pour le développement de l'économie burkinabè. Le Directeur général de la SN-Citec, Ibrahim Traoré, s'est réjoui du passage du président de l'ALT, qui, a-t-il dit, est une « excellente » source de motivation. Elle constitue aussi, selon lui, un appel à continuer dans la résilience. La SN-Citec, a confié M. Traoré, est un modèle de partenariat public-privé et un modèle économique commercial au profit de l'ensemble des parties prenantes concernées par la société (actionnaires, personnel et à l'Etat).

Cependant, la société connait quelques difficultés dont la principale difficulté est liée à la mobilisation des matières premières (les graines de coton et de soja). « Nous rencontrons d'énormes difficultés pour avoir les quantités à même de couvrir les capacités installées de la société qui sont de l'ordre 120 000 tonnes de matières oléagineuses pour 122 500 000 litres d'huile par campagne avec une possibilité de travailler 11 mois sur 12 », a-t-il expliqué.

Malheureusement, a déploré Ibrahim Traoré, ces dernières années, l'unité industrielle a travaillé en moyenne trois mois sur 11 possibles. Ce qui démontre la difficulté que la SN-Citec rencontre dans la mobilisation des matières premières afin d'apporter sa contribution à l'atteinte de la sécurité alimentaire. Il a souhaité que l'ALT puisse accorder au gouvernement, l'ensemble des moyens législatifs à même de travailler à organiser l'ensemble des filières au Burkina Faso.

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