Congo-Kinshasa: Le Cardinal Ambongo veut voir l'église et l'Etat travailler ensemble pour le bien-être du peuple

Le cardinal Fridolin Ambongo a souhaité, jeudi 16 mai, que l'église et l'Etat travaillent la main dans la main pour le bien-être de la population.

L'archevêque métropolitain de Kinshasa a exprimé son souhait au sortir d'un entretien avec le chef de l'Etat à la cité de l'Union africaine à Kinshasa :

« Nous sommes condamnés à travailler ensemble main dans la main pour le bien-être de ce peuple et pour le bien de notre pays qui est en péril à cause de la voracité des pays voisins que nous connaissons ».

Fridolin Ambongo a également fait savoir que cet échange leur a permis de faire la lumière sur plusieurs sujets entendus sur la toile.

« Dans les tumultes qu'on a entendus sur les réseaux sociaux ces derniers temps, j'avais souhaité rencontrer le Chef de l'État. Il m'a donné cette opportunité de le rencontrer en tant que responsables du pays, pour que nous puissions faire la lumière sur différents points », a-t-il déclaré.

Pour le prélat catholique, cette rencontre avec le président de la République a également été un de clarification :

« Là où les hommes se parlent, les choses sont claires. C'est avec un sentiment de grande satisfaction et de gratitude vis-à-vis du Chef de l'Etat que je sors de ce bureau. Pour moi, normalement, il n'y a plus de problème. Il y a eu plus de malentendu que de vrai problème ».

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Il rappelle que le Chef de l'Etat et lui ont le même souci celui du bien-être des Congolais et faire en sorte que ce pays puisse retrouver sa sérénité et sa respectabilité sur la scène internationale.

La rencontre entre ces deux personnalités intervient quelques jours après que le Procureur général près la Cour de cassation avait ordonné, dans une note destinée au procureur général près la cour d'appel de Matete, d'ouvrir une information judiciaire contre le Cardinal Fridolin Ambongo.

Firmin Mvonde avait ordonné au procureur général près la Cour d'appel de Matete d'investiguer sur le « comportement séditieux entraînant des faits infractionnels contre le Cardinal Ambongo ».

Par sa lettre du 27 avril, ce hait magistrat avait accusé l'archevêque catholique de « violenter délibérément les consciences et de trouver un plaisir à travers la propagation de faux bruits et incitations des populations à la révolte contre les institutions établies et attentats contre les vies humaines ».

Des organisations de la société civile et les acteurs politiques avaient manifesté leur désapprobation à cette démarche judiciaire.

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