La gestion de la démocratie et des libertés du président Talon est décriée par ses opposants et les ONG internationales. Le climat est tendu et les exigences de l'opposition de prendre des mesures pour décrisper le climat politique sont restées jusqu'à présent sans suite. Mais mercredi, Patrice Talon a reçu au palais présidentiel son prédécesseur Boni Yayi pour la première fois depuis 2016.
Jusqu'ici l'opposition formulait ses revendications à l'occasion des meetings, les points de presse ou via les réseaux sociaux. Boni Yayi a décidé de les porter directement au président Talon dans son palais et sans témoins. La démarche est nouvelle. Du coup, cette rencontre, inimaginable encore la veille, est interprétée par des observateurs comme le début d'un processus.
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