Cote d'Ivoire: San Pedro - L'Ong 'Gôlô Yô Nou Village' organise le planting d'arbres dans plusieurs écoles

Procurer de l'ombrage et produire de l'oxygène pur dans les écoles. Autant d'objectifs que s'est fixé l'Ong "Gôlô Yô Nou Village", à travers l'opération de planting d'arbre qu'elle a entamée en octobre dernier, au groupe scolaire de Baba, village communal situé sur l'axe San Pedro-Tabou.

Après ce groupe scolaire composé de quatre Écoles primaires publiques (Epp Baba 1, 2, 3 et 4), "Gôlô Yô Nou Village récidive ce mois d'avril 2024 avec l'Epp Venise de Djiminikro, un autre village communal situé sur le même tronçon. L'Ong y a enfoui en terre, une quarantaine de plants composés de tektona grandis (teck) et de terminalia catappa, également appelé Badamier (Cocoman). Cela, en présence d'un représentant du préfet de région, préfet du département de San Pedro.

Elle entend ainsi contribuer à la préservation de la biodiversité, à la lutte contre le réchauffement climatique, ainsi qu'à la création d'un cadre d'apprentissage sain et productif pour les élèves.

Selon Boa Dorette Esther épouse Aka, la présidente de l'Ong, cette opération s'étendra sur deux ans (2024-2026). Elle profitera à plusieurs écoles primaires publiques de la ville balnéaire. Notamment, les Epp Soleil 1 et 2 et l'Epp Djoropo de San Pedro. Le projet bénéficie de l'appui de l'Association des présidents du conseil d'administration du conseil café-cacao (Aspcacc). Ainsi que de celui de la direction régionale des eaux et forêts et la direction régionale de l'éducation nationale et de l'Alphabétisation.

Notons que les arbres sont des producteurs d'oxygène, des purificateurs d'air et une source de vie. Ils séquestrent le dioxyde de carbone (Co2) dans l'atmosphère puis le transforment et le rejettent sous forme d'oxygène (Photosynthèse). Le carbone est ainsi pompé et entreposé sur la base de divers composés organiques dans le tronc, les branches, les racines et le sol. Cela, loin de l'atmosphère où il contribuait à l'effet de serre et à la destruction de la couche d'ozone. Dans la forêt amazonienne, chaque hectare de forêt permet de stocker 50 tonnes de carbone.

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