Cameroun: Marafa Hamidou Yaya et Cirus Ngo'o dans l'étau de la justice

L'ancien ministre secrétaire générale de la présidence de la République et le Directeur du Port Autonome de Douala font face à la justice. Dans un environnement d'une justice aux ordres.

Repères, un journal paraissant à Yaoundé la capitale politique du Cameroun plante le décor des Décisions de Justice conduisent « Le Cameroun au bord d'une crise ». Lenteurs et coûts exorbitants des procédures. Verdicts controversés. La Justice n'est pas égale pour tous et encore moins indépendante. Les milieux économiques l'épinglent régulièrement comme une entrave au développement des affaires. Plus grave, ses mérites comme organe régulateur de la vie sociale sont fortement remis en cause. Ces critiques formulées à l'égard des juges, procureurs et présidents de cours..., expriment le ras-le-bol des justiciables face aux failles d'une institution aux ordres.

Comme illustration, on pointe du doigt la Mal gouvernance dont fait état Marafa Hamidou Yaya emprisonné depuis quelques années à la prison du sed Yaoundé, accusé d'intelligence de détournement de deniers publics. Il clame sont innocente et demande sa libération pure et simple. Une sortie qui n'a pas laissés indifférents les barons du régime de Yaoundé qui se sont livrés au journal Le Messager. Le journal parle « Des camerounais répondent à Marafa Hamidou Yaya ». La récente sortie de l'ancien ministre d'Etat en charge de l'Administration territoriale et non moins ex Secrétaire général de la présidence de la République, n'a pas laissé les camerounais indifférents. Les réactions rassemblées par Le Messager ne sont toujours en faveur de l'ancien baron du régime Biya embastillé depuis plus d'une décennie dans les cellules du Secrétariat d'Etat à la Défense (Sed).

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Une autre est l'Affaire PAD conte Cabinet Atou. Le journal Sans Détour y revient par parler de « Le procès en appel de l'imposture de Lazare Atou ». L'audience qui s'ouvre le 10 mai prochain devant la Cour d'appel du Littoral à Douala, au sujet de la décision d'expulsion du Pad de l'un des immeubles de l'ex-Onpc, aura le mérite de rappeler l'illégalité depuis longtemps actée de la poursuite des velléités de gestion des actifs résiduels de l'ancien Office national des Ports du Cameroun par le Cabinet conseil Atou. Avec à la clé, la sanction attendue d'une décision d'instance qui tente malencontreusement de valider une imposture pourtant défaite par un impressionnant arsenal juridique.

Sur le plan économique, au sujet de la Gestion publique, « 42,9% du PIB affecté par la dette publique ». 12 714 milliards Fcfa au 1er trimestre 2024, c'est le montant global de la dette publique du Cameroun comme indique la note sur la Conjoncture mensuelle de la dette du Cameroun publiée par la Caisse autonome d'amortissement (CAA). En hausse de 1,1% (141 milliards Fcfa) par rapport aux 12 573 milliards Fcfa de Mars 2023, l'endettement du Cameroun est plus porté par les crédits extérieurs dont l'encours concentre 11 667 milliards Fcfa soit 58,8% du taux global de la dette, contre les 843 milliards Fcfa dû aux partenaires nationaux soit 41,2%. Ecrit Conjoncture Economique.

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