Madagascar: Antsiranana - Des journalistes épris de liberté se rassemblent

Pour la première fois, les journalistes de deux régions, Sava et Diana, n'ont pas manqué de célébrer ensemble la Journée mondiale de la liberté de la presse. Cette année, la ville de Sambava les a accueillis pour marquer la date du 3 mai. Plusieurs activités ont été organisées pendant deux jours.

L'initiative a émané de l'Association des journalistes professionnels d'Antsiranana (AJPRO), en collaboration avec l'association locale Sava Medias, qui regroupe en son sein des journalistes et animateurs issus des stations de radio et de télévision dans les quatre districts qui composent la région Sava.

C'est ainsi que l'organisation a rassemblé plusieurs professionnels des médias épris de liberté, malgré la météo et l'éloignement. La célébration était unique et les manifestations ont vu la participation active de tous les journalistes présents. C'était aussi un événement de découverte et de compréhension du mode et du fonctionnement des médias pour le public, en particulier pour les jeunes.

Tout a débuté par la rencontre entre les élus régionaux à l'hôtel Identique. Là où s'est tenu un débat entre professionnels, pour ne citer que le député Norbert Mamory, alias Jack, qui est encore un journaliste en exercice. C'était une occasion d'échanger et de faire évoluer la situation actuelle de la presse ou des médias du pays et celle du métier du journalisme.

Tous les journalistes participants ont été unanimes à reconnaître que la situation actuelle ne favorise pas leur épanouissement. La presse régionale est loin d'être un luxe. Ils ont donc profité de cette occasion unique pour apporter leur point de vue.

Certes, comme dans tout Madagascar, la liberté d'expression existe, mais cela n'empêche pas que bien des fois, des journalistes se font taper sur les doigts. L'autocensure est toujours présente. Le journaliste sent d'avance les problèmes qui l'attendent après la publication d'un sujet délicat. Et là, ou il arrondit les angles ou il ne traite pas du tout le sujet...

Ainsi, des journalistes, surtout ceux du district, subissent toujours des menaces directes ou voilées.

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