Sierra Leone: "Annan rencontrera des objectifs financiers pour la cour des crimes de guerre".

10 Août 2001

Des sources situées au sein de la coallition bipartisane du congrè qui ont eu à mettre la pression pour le fnancement de la cour spécial de prosécution des crimes contre l'humanité dans le conflit sierra leonaise,prédisent que le Sécretaire Général des Nations Unies obtiendra de l'argentqu'il veut pour le tribunal des crimes de guerre. A la date du 16 juillet, 15 millions US$ ont été promis par des Etats pour la pemière année d'opération, sur les 16 millions US$ nécessaire, si l'on en croit Annan.

Et on aurai encore besoin, en plus de l'argent de cette année, de 40millions US$ supplémentaire pour les années à venir. D'ou la nécessité pour les pays qi ont promis de l'argent, de mettre les fonds dans une caisse de financement créée pour la cour en 30 jours. "Nous appelons les gouvernements à sortir leurs chequiers" disait à Washington, la Direcrice des supervisions des Droits de l"Homme pour l'Afrique, Janet Fleishman, solignant qu'à defaut "ils recevrnt les pires messages". il faut noter que seul la France et le Japon, sur la liste des pays riches qui ont promis des fonds, ont failli à cet engagement. Selon les rumeurs, Hans Correl conseiller legal des Nations Unies, négociera avec le gouvernement sierra leonais, les details ayant trait à l'implantation de la cour spécial. Il faut aussi dire que les Etats-unis se sont engagés à hauteur de 5 millions cette année. Et qu'une requette de 5 millions pour l'année 2002, et 5 millions pour l'année 2003, sera soumis au congrè dans un projet de loi d'autorisation du Département d'Etat. Quand aux trois millions disponibles sur les cinq millions de cette année, ils ont été tiré d'un fond "dormant" de la caisse de financement somalien. Une source sitée au sein du Sénat a confirmé à allAfrica.com que les deux millions restants "proviendront d'ailleurs". C'est avec une certaine assurance, que certains obsevateurs pensent que le projet de loi d"autorisation du département d'Etat sera approuvé.

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En effet la Maison Blanche et le Département d'Etat, avec un support bipartisan au sein du congrè, ont déployés de grands efforts pour que l'argent soit relachée. Néanmoins, la question est de savoir si le projet de loi serait signé par le président avant la fin des vancances, selon Hill, une conseillère proche de la procedure législative "le temps est crucial" a t-elle ajouté. Dans une certaine mesure, la cour spécial du Sierra leone est une expérience. En effet, contrairement à la cour de l'ancienne Yougoslavie et celle du Rwanda qui, ont utilisé uniquement des juges internationaux, celle-ci sera un "Hybride" d'autorités locales et internationales. Ainsi, les nations Unies espèrent créer un;modèle de tribunaux "plus rapide et moins chèr" a expliqué Janet Fleishman, de la supervision des Droits de l'Homme. "Ils essayent de traiter u nombre determiné de cas dans un temps limité." Cependant, après la signature à Abidjan en Cote d'Ivoire de l'accord de paix entre le gouvernement de Ahmet Tejan Kabbah et le FUR, seuls 25 à 30 personnes ont été présenté devant le tribunal pour crime de guerre commis depuis Novembre 1996. En outre, il n'est toujours pas certain que cerains dirigeants rebelles commeJohnny Paul Koroma du Conseil de Revolution des Forces Armées (CRFA) et le Général Issa Sessay du Front Unifié Revolutionnaire, soient traduits en justice.

Ils n'ont pas été emprisonné. A noter en ce sens qu'une commission de vérité et de reconciliation accréditée d'un mandat lui permettant de revenir sur les debuts du conflits au sierra leone, a été créé. ----------------------------------------------------------- L'opposition circonspecte, après la levée de l'interdiction politique. Le président Yahya jammeh s'est soumis à la pression nationale tant qu'internationale, le 22 juillet, en annonçant la levée de l'interdiction politique posée sur l'ancien président Sir Dawda Jawara et d'autres anciens politiciens de la première republique. L'inetrdiction, mise en vigueur sous Decret 89, a été imposé brièvement après le coup d'Etat non violent, sur le gouvernement de Jawara. Le gouvernement regnant depuis 30 ans. L'entrée en vigueur de ce Decret empechait, tous les politiciens ayant servis dans la première republique sous le parti progressiste du peuple de Jawara, de participer dans la politique du pays, jusqu'à nouvelle ordre. a noter dans ce sens que deux figures emblematiques de l'opposition de la première republique, y sont inclus. A savoir Sherif Moustapha Dibba, dirigeant du Parti de la Convention Nationale (PCN) et Assane Moussa Camara, dirigeant du Parti du Peuple Gambien (PPG).

En effet, avant de former leur propre parti d'opposition dans l'actuel regime, Dibba et Camara ont, tous les deux, servi sous le regime de Jawara, en tant que vices présidents. Il est clair que les membres de la communauté internationale tels que Commonwelth, les royaumes unis et les gouvernements des Etat-unis, ont largement condamné le decret, dès sa promulgation. Et c'est dans ce sens qu'un ancien ministre de l'agiculture du regime de Jawara, Omar Amadou Jallow, a défié le Decret en dépôsant une plainte à la haute Cour de justice. Le jugement était en cour quand jammeh a annoncé la levée de l'interdiction. A la suite de l'annonce de jammeh intervenu tout juste, trois mois avant les élections présidentielles prévues pour octobre, les anciens ministres du gouvernement PPP et leurs militants, ont rapidement décidé de se mobiliser autour de leurs anciens dirigeants Jawara, en exil au Royaumes-Unis depis 1994, pour ressussiter leur parti. Dans un interview accordé à l'édition "le point sur l'Afrique" de BBC, jawara a dit etre pret à rentrer et aider "son peuple à sortir de la souffrance". Il est probable, a t-il ajouté, que son parti se joigne à une éventuelle alliance d'opposition contre le regime de jammeh.

Si l'on en croit au Sécretaire aux Affaires Etrangères, Dr Sedat Jobe, le retour de Jawara peut etre qualifié de " guarantie de la sécurité de tous les citoyens" de la par du gouvernement. Une assurance qui n'est, toutefoiss, pas partagée par beaucoup d'observateurs qui pensent, que l'ancien président, pourrait etre arreté sitot qu'il aura foulé le sol gambien. Une opinion partagée avec le Secertaire du tourisme, Yakuba Touray, chef de propage du parti au pouvoir, qui disait recenment dans une réunion publique, qu'il était hors de question à ce que jawara retoune en Gambie. D"autant plus qu'un ancien militaire, devenu ministre civil, Touray, disait que Jawara pourrait retounait en Gambie uniquement dans un cercueil. Soulignant aussi que le papier blanc du gouvernement de 1995, qui interdisait à jJawara et plusieur anciens ministres d'occuper des postes publiques, pour une période de 20 à 25 ans, etait toujours en vigueur. Ce papier blanc a été établi par une commission mise en place pour verifier les propriétés des membres de l'ancien gouvernement à la suite de revelations sur de pretendues corruptions. C'est ainsi qu'un sondage mené sur l'opinion publique, par un journal privé bi-hebdomadaire indépendant, rapporte des reactions mitigées sur le retour de Sir Dawda Jawara dans la scène politique gambienne.

En effet, si d'aucuns s'en rejouissent, d'autres pensent que le pays en a en assez d'un homme qui a tenu les renes du pouvoir pendant 30ans. Pouvoir, qu'il n'a d'ailleurs consenti à abandonner qu'à la suite d'un coup d'Etat militaire. C'est pourquoi, les criteurs de jawara pensent que sa démocratie laisse à désirer, alors que lui se proclame etre unchampion de la démocratie, des droits de l'homme et de la gestion des lois. Il marginalisait ses adversaires politique ainsi que sa propre armée. D'autant plus que les sodats qui le gardaient en juillet 1994, lors de sa chute, etaient des nigeriens. Des soldats qui dirigeaient aussi l'armée gambienne en profitant des hauts postes militaires.

A noter en ce sens que le sondage a aussi revelé, qu'en depit des constructions de marchés, d'écoles, de routes et d'hopitaux à travers le pays, jammeh demeure un choix moins populaire dque jawara. Un manqe de choix d'autant plus justifié par les constants harassements et tortures de ses adversaires politiques et des journalistes que, jammah, menace d'envoyer les gens "six pieds sous terre" selon ses propos. Quoiqu'il arrive, Jawara ne peut pas esperer d'etre reélu dans son ancienne fonction. D'autant plus que, Jawara qui est maintenant dans la mi- soixante dix, est d'office exclu de la contestation aux présidentielles, par la constitution de 1997 qui fixe l'age des contestants dans un barème de 20 à 30 ans

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