Sénégal: Interview du ministre des Affaires Etrangères du Sénégal Cheikh Tidiane Gadio

14 Novembre 2001
interview

Washington DC — Le ministre des affaires étrangères du Sénégal Cheikh Tidiane Gadio a reçu, mardi soir à New York, l'un des deux prix pour l'accomplissement par une nation de l'Institut Afrique-Amérique, au nom du président Wade. Celui-ci a été fortement félicité pour son Plan Oméga, sa vision d'un programme pour le développement et le redressement du continent Africain.

Après la cérémonie, le ministre Gadio a accordé une interview à notre correspondante.

GADIO On était très heureux de venir ici recevoir ce prix au nom du Président Abdoulaye Wade. Comme j'ai dit ce n'est pas lui qui a était honoré. Simplement, c'est l'Afrique qui a été honoré, parce que c'est un pan-africaniste qui croit en son continent. Et comme j'ai dit, l'image de l'Afrique est en train de changer. Et nous sommes vraiment très heureux que l'Institut Africa-America, qui a fait un très bon travail de formation des cadres africains, au plan d'éducation, qui s'est impliqué dans le problème de bonne gouvernance et aussi dans la promotion économique du continent en essayant de pousser les secteurs privés internationaux à venir en Afrique, cet institut a fait un formidable travail et nous l'avons félicité.

Donc, encore une fois nous sommes très heureux d'être-la. Et nous sommes optimistes que l'Afrique va être attirante, et va travailler dur à permettre aux capitaux étrangers de venir investir, en rapport avec le capital domestique bien sur et que le renouveau africain est absolument possible.

OQA: Voila, mais vous avez dit merci, merci, mais… Est-ce que vous croyez vraiment qu'il y aura de l'investissement au Sénégal, en Afrique de l'ouest et ailleurs sur le continent?

GADIO: Absolument. Tout à fait, parce que l'Afrique est plus attirante aujourd'hui. Et ensuite nous avons dit que c'est bon de nous féliciter politiquement pour nos réussites politiques, mais c'est mieux de nous aider avec des réussites économiques. Et c'est la ou nous comptons sur le secteur privé international.

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