Libreville — 600 000 électeurs en République gabonaise, connue pour ses richesses en pétrole, devaient se prononcer sur une liste de 800 citoyens candidats aux 120 fauteuils de députés a pourvoir dans la nouvelle assemblée.
Le premier tour des élections législatives sest tenu dimanche dans une ambiance contrastée.
Dans la capitale Libreville, le vote sest déroulé dans un calme relatif, malgré des retards et de sérieux dysfonctionnements notés dans certains bureaux de vote.
A 16h15, au centre Oulabou, dans le quartier Jean Paul 2 où vit le Pasteur Paul Mba Abessole, maire de la capitale et Président du Rassemblement Nationale des Bucherons- Rassemblement pour le Gabon (RNB-RPG), latmosphère était plutôt détendue. Cela, malgré la présence déléments des forces de sécurité, habillés en tenue de combat treillis et armés de matraque, grenades lacrymogènes et de fusils dassaut étaient présents.
Le sud du pays a, quant à lui, connu des troubles graves dans les provinces de Moabi, Ndende et Mbigou où le matériel électoral a été détruit.. Ces provinces sont réputées être des fiefs de lopposition ayant appelé au boycott.
Les premiers résultats de ce premier tour, supervisé par des observateurs de l'Union Africaine (UA) et de lAgence de la Francophonie, ne seront pas connus avant lundi soir.
Cependant, avec une très faible participation, évaluée entre 28 et 30%, lensemble des observateurs de la vie politique locale donne la victoire au Parti Démocratique du Gabon (PDG) du Chef de lEtat, le Président El Hadj Omar Bongo qui dirige le pays depuis 1967.
Le président de la Commission Nationale des Elections (CNE) Gilbert Ngoulakia a avertit que "les problèmes rencontrés nentament pas la crédibilité des résultats que nous reçeverons".