Afrique: Mugabe ne sera pas boycotté, selon le Secrétaire général du Commonwealth

18 Janvier 2002

Washington, DC — Le Secrétaire général du Commonwealth, Don McKinon, en visite aux Etats-Unis du 17-18 janvier, s'est entretenu avec des responsables du Fonds monétaire international (FMI). Selon McKinnon, ces discussions ont porté sur la réduction de la pauvereté et l'allégement de la dette en Afrique. "Les entretiens que j'ai eus avec le Directeur général du FMI, Horst Kohler," a déclaré McKinnon dans une interview avec allAfrica.com,"indiquent qu'il comprend les problèmes qui se posent au niveau de la conditonnalité. Il est aussi bien conscient, évidemment, que son organisation ne dispose pas d'autant de fonds qu'il aurait souhaité pour pouvoir annuller la dette, mais le Fonds perseverera."

Le Secrétaire général du Commonwealth s'est également entretenu avec plusieurs hauts responsables du gouvernement du Président George Bush. Lors de ses entretiens, a souligné McKinnon, il a été question de plusieurs dossiers, principalement celui du terrorisme et il a tenu a apporter le soutien des pays membres du Commonwealth à la lutte anti-terroriste et à assurer les Etats-Unis qu'aucun de ces pays n'abrite des terroristes.

Parmi les autres sujets évoqué par McKinnon lors de ces entretiens, la sitaution au Zimbabwe. Le chef du Commonwealth a déploré la politique actuellement suivie par le Président Robert Mugabe dans les domaines des réformes agraires et des libértés publiques, surtout l'adoption par le parlement de son pays de mesures estimées repressives et qui, selon ses détracteurs, visent à le maintenir au pouvoir. Cependant, McKinnon s'est dit optimiste que "le Commonwealth sera invité par le gouvernement du Président Mugabe à envoyer des observateurs" pour s'assurer que les élections du mars prochain soit tenues en bonne et due forme. McKinnon a toutefois ajouté "qu'il ne dispose pas de bataillons pour forcer Mugabe à reculer" est que le Commonwealth n'est pas en position de boycotter le Zimbabwe.

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