« On aura mal rétribuer si on veut rester éternellement son disciple ». Cette citation du philosophe allemand Nietzsche , les sénégalais semblent la faire leur à la veille du match qui les opposera à la France en ouverture de la coupe du monde 2002. Au régard de la détermination et de la sérenité que dégage la bande à El Hadj Diouf , on pourrait sattenfdre à un match âprement disputé entre d un côté une équipe expérimentée et de lautre une autre novice en matière de rendez vous mondial du football.
Entre une équipe championne du monde, dEurope et des conf édérations constitués dune constellation de vedettes é voluant dans les plus grands clubs du monde et une autre dont le palmarès le plus éloquent est un titre de vicechampion dAfrique, il ne peut guère y avoir de bataille équitable ; les arguments présentes de part et d autres nétant pas les mêmes. Néanmoins le triomphe de David sur Goliath est là ,si besoin en était pour rappeler à lhumanité que la différence entre deux forces opposées peut ne pas être déterminant dans un combat. Cest la volonté et la témérité qui vaillent en certaines circonstances. Une léçon dhistoire que les joueurs séné galais semblent assimilés au regard de la confiance qu ils affichaient sur la pelouse du Séoul World Cup Stadium o ù ils ont éffectué ce matin leur unique galop d entraînement depuis le débarquement de Séoul.
La France , puissance colonisatrice, leur seconde patrie et lieu de résidence , les fascine et sublime à la fois . C est là bas quils ont appris les formes professionnelles à taper dans un ballon . Jadis, dans leur souvenirs d enfance ils étaient fervents supporters de la France à lé poque emmenée par Michel Platini.
Leur destin de footballeur a voulu aujourdhui quil apporte la réplique à la patrie de leur maître, là où ils ont été à lécole du football pour ensuite exercer ce mé tier de footballeur qui les passionne tant. Dans leur opposition aux héritiers de leurs anciennes idoles surviendra lissue dune rencontre pour laquelle toute l Afrique francophone vibre depuis le tirage au sort de Busan (Corée du Sud) il ya de cela plusieurs mois.
La rencontre tant attendue délivrera son pronostic ce soir avec une équipe de France amputére de son âme Zinedine Zidane celle sénégalaise affectée par lhistoire du vol dun bijou en or par son meneur Khalilou Fadiga. Le numé ro dix serait il maudit pour ce match ? Que nenni car les formations probables dévoilent deux équipes aux atouts offensifs avérés.
Qui du maître ou de lélève triomphera ? La réponse c est au coup de sifflet final. Il ny a quune seule certitude des sénégaulois seront de la partie des deux côté s .
Equipes probables :
France 4-2-3-1 : Fabien Barthez, Lilian Thuram, Bixente Lizarazu, Frank Leboeuf, Marcel Desailly (Cap), Emmanuel Petit, Patrick Vieyra, Sylvain Wiltord, Youri Djorkaef, Thierry Henry, David Trezeguet.
Sénégal 4-5-1 : Tony Sylva, Omar Daf, Ferdinand Coly, Pape Malick Diop, Lamine Diatta, Salif Diao, Pape Bouba Diop, Aliou Cissé (Cap), Moussa Ndiaye, Khalilou Fadiga, El Hadj Diouf .