Les "lions" du Sénégal qualifiés au détriment de la Suède affronteront pour leur quart de final historique, la Turquie vainqueur du Japon, pays organisateur avec la Corée. Nul dans son pronostic le plus fou n'aurait parié ces deux équipes à ce stade de la compétition.
Ce qui devrait donner lieu à une rencontre exceptionnelle entre deux équipes à l'organisation tactique différente certes mais à l'esprit de conquête identique. Les Turcs très remuants ne sont impressionnés par aucune équipe. Sur les stades d`Europe, ils sont redoutés pour leur témérité et leur combativité. Par ces qualités leurs clubs ont réussi à s'imposer en Coupes Européennes. Ce qui leur vaut d'être surnommés les "guerriers" d'Europe.
Les sénégalais, ragaillardis par ce parcours exceptionnel qu'ils sont entrain de faire dans ce mondial présentent des qualités similaires, en plus de compter parmi eux des joueurs talentueux de la race de El Hadj Diouf ou Henri Camara.
Amara Traoré, le doyen de la formation sénégalaise, joueur d'expérience et conseiller très écouté des "lions" précise que la clef de cette confrontation sénégalo-turc est à chercher à trois niveau: d'abord dans le "DIOM" sénégalais , c'est a dire le fighting spirit des coéquipiers de Ferdinad Coly qui les a permis de sortir des équipes aussi redoutables que la France, la Suède et l'Uruguay.
Par la suite il évoque le caractère historique de la rencontre chez les "lions" pour valoir un surpassement victorieux. Il finira par signaler également les quarante huit heures de fraîcheur de plus dont bénéficieront les protégés de Bruno Metsu pour avoir joué leur quart de final quarante huit heures avant les turcs.
Cette analyse du "sage" des "lions" réussira t-elle à sonner le glas de la Turquie? Seule une certitude demeure, celle qui fait de cette rencontre celle des "guerriers".