Les performances des "lions" du Sénégal au delà du plaisir et de la joie qu'elles procurent aux populations assurent une santé financière à la Fédération Sénégalaise de Football (FSF).
Ainsi depuis le début du tournoi,l 'instance dirigeante du football sénégalais a déjà empoché plusieurs millions de francs suisses (monnaie de la FIFA). Pour les matches du premier tour, sur l'ensemble des trois rencontres disputées contre la France, le Danemark et l'Uruguay, la fédération a empoché 4,5 millions de francs suisses soit une enveloppe de 1,5 millions de francs suisses (soit 600 millions de FCFA) par match.
La qualification obtenue au second tour, précisément en huitième de final a attiré dans les caisses de l'autorité du football sénégalais, 1,6 millions de francs suisses auquel se sont ajoutés 1,8 million de Francs suisses après la victoire sur la Suède synonyme du ticket qualificatif pour les quarts de finales.
A ce stade de la compétition, la fédération sénégalaise a déjà empoché la bagatelle somme de 7,9 millions de francs suisses soit 4 milliards 740 millions de francs cfa. Une entrée de fonds jamais réalisé dans toute l'histoire du football sénégalais.
Selon Boubacar Gaye, le trésorier de la Fédération Sénégalaise de Football, cette manne financière sera repartie en trois tranches destinées aux joueurs, à leur prise en charge ( hébergement, nourriture, transport) la Fifa n'assurant par exemple qu'a hauteur de 160 000 f cfa/jour/personne. La dernière tranche servira aux investissements de la fédération en matière d'infrastructures sportives quasi inexistantes au Sénégal si elles ne sont pas vétustes.
A coté de toutes ces rentrées de devises,il faut y ajouter les recettes provenant du sponsoring et de la publicité gérés par une structure marketing du nom de pamodzi qui a signé un contrat avec la fédération. En cas de qualification pour le prochain tour du mondial, la fédérations empochera d'autres sommes avec une hausse substantielle de quelques milliers de francs suisses. Ceci jusqu'a l'ultime match de la compétition.
Au sortir de ce tournoi, la fédération sénégalaise devra pouvoir atteindre son autonomie financière et assurer une relative santé aux clubs de première et de seconde division. La qualité des infrastructures sportives du pays devront également en prendre un coup de jeune et neuf.