Cote d'Ivoire: Situation Toujours Confuse

19 Septembre 2002

Washington, DC — La Côte d’Ivoire s’est reveillée tôt ce matin, à 03 heures GMT, sous le crépitement d’armes automatiques. Les coups de feu entendus à Abidjan, la capitale, mais aussi dans la seconde ville du Pays, Bouaké, ainsi que dans le Nord à Korogho seraient le fait de soldats mécontents par la perspective d’être démobilisés de l’armée.

En milieu de journée, la version d’une tentative de putch prenait de plus en plus le pas sur celle de mutinerie. Cette nouvelle thèse, avancée par un conseiller du Président Laurent Gbagbo qui se trouve actuellement en visite officielle en Italie, serait validée par la confirmation de la mort du Général Robert Guei, auteur du premier coup d’Etat qu’a connu le pays à la veille de Noel 1999.

On annonce également la mort du ministre de l’intérieur Emile Boga Doudou.

Si la situation semble se normaliser à Abidjan, d’après plusieurs sources, indépendantes, la seconde ville Bouaké, quant à elle, resterait toujours sous le contrôle des militaires.

Ces évènements surviennent alors que le dialogue politique entamée par le Président Gbagbo commencait à porter ses fruits, et que l’économie du pays semblait se reprendre. Désormais, plusieurs millieux financiers vont retourner dans la situation d’attentisme pour avoir une lecture plus claire de la situation.

AllAfrica publie environ 600 articles par jour provenant de plus de 110 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.