Les promoteurs américains de la société de téléphonie mobile « Cora » qui ne fonctionne plus à Abidjan ont tenu hier à Washington , dans les locaux de la Corporate Council in Africa, une conférence de presse pour expliquer le pourquoi de larrêt de leurs services mais également les actions quils comptent mener pour faire rétablir leurs droits.
En présence de journalistes conviés à un face-face sur le problème qui oppose les investisseurs américains de la Western Wireless , Modern Africa Fund détenteurs du capital de la société Cora à Abidjan , à livoirien Alexandre Galley , les responsables de la CCA ont permis un échange de trois demies heures autour du différend qui oppose les deux parties . Les investisseurs américains reprochant à l ancien directeur ivoirien lexpropriation faite du fruit de leurs investissements sur la base uniquement dengagements pris et non respectés face à lancien promoteur ( Wirelles Communication Technologies) , se sont dit obligés darrêter les services de la société malgré les 35 000 clients qui en feront les frais ainsi que les 200 travailleurs .
Rappelant les nombreuses tentatives denvahissement de Alexandre Galley , les dirigeants américains se sont dit surpris de lattitude passive des autorités ivoiriennes malgré la condamnation par la cour suprême de lhomme daffaire ivoirien. Cette conférence de presse a été loccasion pour ces hommes daffaires de rappeler les nombreux investissements auxquels ils ont consentis sur le continent notamment au Ghana.Ils ont avoué être entrain détudier les voies et moyens à emprunter pour obtenir du gouvernement ivoirien une compensation de leurs investissements. Pour cela ils constitueront peut être un pool davocats mais comptent surtout bénéficier des conseils du gouvernement américain.
Toutefois ils ne se sont guère prononcer sur lissue dune telle affaire qui reste incompréhensible à leur niveau.Selon eux ,le montant des investissements consentis à la mise en place de cette société de téléphonie mobile dénommé « Cora » sélèverait à 45 millions de dollars.Ladjoint au secrétaire dEtat au commerce William H. Lash a affirme que les problèmes rencontres par la Comstar pourraient freiner le volume des investissements americains en Cote dIvoire. Ce qui empêcherait dêtre éligible parmi les premiers pays africains bénéficiaires du projet de lAgoa adopte par le congres américain en 2000 pour booster le volume des investissement et du commerce avec lAfrique.
Toutefois, si cette affaire persiste dans son blocage, elle pourrait déteindre à lavenir sur limportance des investissements étrangers en Côte DIvoire. Une situation qui affectera à coup sure léconomie ivoirienne déjà fragilisée par les velléités sécessionnistes de sa partie nord.