Afrique: CAN junior 2005 - Demi-finale : Egypte-Bénin ( 1-1 /4 tab à 2)

27 Janvier 2005

Cotonou — L'Egypte recale le Bénin

Le rêve des jeunes " écureuils " d'honorer la mémoire de leur gardien assassiné à l'entame du tournoi en remportant le trophée ne se réalisera pas. Les égyptiens juniors en ont décidés autrement en venant à bout des " écureuils juniors " grâce à l'épreuve fatidique des tirs au but. Les béninois n'ont toutefois pas démérités malgré les innombrables ratés de Abou Maïga.

Le match a démarré sur les chapeaux de roue et dès la première action offensive du Bénin , Abou Maïga, le gaucher béninois intercepte un centre au ras de terre de son coéquipier Agbessi Coffi, se décale et croise son tir . Ahmed Hamada est obligé d'aller chercher le ballon au fond des filets. Les ambitions béninoises sont désormais affichées. Les égyptiens surpris par ce but tentaient de relever la tête et élaborant un jeu fluide et limpide mais la détermination béninoise de jouer sa finale était tenace. Mieux , les jeunes " écureuils " se sentaient pousser des ailes et attaquaient de tous les côtés sous les vivats motivés d'un public entièrement acquis à leur cause. La paire d'attaquants Abou Maïga et Razak Omotoyossi assuraient le spectacle en semant la défense égyptienne. (20 mn).

Les égyptiens face aux nombreux assauts béninois ne perdaient pas le nord mais arrivaient plutôt à placer des contre même infructueux comme celui amené par Ahmed Farag et conclut sur un pointu au dessus de la transversale de Mohamed Abdallah.(25mn).

Les deux équipes par la suite faisaient jeu égal amorçant chacune d'intéressantes phases de jeu avec plus liant et de coordination côté égyptien, notamment sur le tir trop croisé de Ahmed Mohamed à la suite d'un contre . (35 mn).

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Dans les dix dernières minutes de la première mi-temps, les " pharaons " se montraient beaucoup plus entreprenant sur les actions offensives laissant juste les " écureuils " joués les contres sur le côté droit avec le du Agbessi-Omotoyossi, très remuant. Sur les consignes de leur entraîneur Serge Deveze, debout et très serein à côté du banc , les coéquipiers de Romuald Boco temporisaient et jouaient par intermittence jusqu'au coup de sifflet de la pause laissant au public la latitude de jouer sa partition de douzième homme. .

En seconde période, le jeu baissait en intensité en raison de la grosse débauche d'énergie de la première mi-temps et la qualité du jeu en pâtissait. Néanmoins, les béninois se montraient beaucoup plus volontaires et plus motivés, échouant par deux fois (Maïga-52, 54mn ) à aggraver le score. Les égyptiens ne baissaient pas les bras et faisaient montre d'une excellente maîtrise technique et tactique sans toutefois refaire leur retard. Ils ne levaient pas le pied montrant beaucoup d'envie par Farag et Fadl Allah pour revenir au score (68mn).

Au même moment, les " écureuils " ne comprenaient rien à la maladresse de leur buteur du joueur Abou Maïga, qui rata coup sur coup deux occasions nettes de but servies par Omotoyossi Razak, décidément bourreau des " pharaons ". (72,74mn).

Dans le dernier quart d'heure de jeu, les multipliaient les initiatives et finirent par être récompensés à six minutes de la fin, grâce à un boulet repris de Ahmed Farag en plein cafouillage. Un diable passa dans le stade avec cette égalisation égyptienne. L'expérience et le réalisme égyptien s'imposaient. A l'ultime minute du temps réglementaire, Abou Maïga (encore lui) assommait le rêve béninois en ouvrant trop le pied sur un centre parfait de Olaofé Ademola. Les quatre minutes de temps additionnels ne changeaient pas la donne. Et comme la première demi-finale, les prolongations s'imposaient.

A peine les prolongations entamées que les deux équipes montraient des signes d'épuisement et cela se traduisait par des ratés des deux côtés ( 91,96 mn). La qualité du jeu en restait tributaire et les occasions de but se faisaient rares.

La solution finalement semblait passée par le public qui donnait de la voix avant le coup d'envoi de la reprise des prolongations. Et Abou Maïga avait vraiment la poisse croisant son tir sur le ras du poteau (106 mn). Il avait raison de se tenir la tête après tant de gâchis. La partie s'emballait et on sentait le break pouvant venir de n'importe où. Les dieux du football avaient décidés autrement et promis les tirs au but pour les deux demi-finales.

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