L'interpellation à la Une du quatrième numéro du magazine trimestriel d'information du ministère de la Santé publique est claire. "Réformons notre hôpital". Il s'agit de "doter le Cameroun d'un hôpital humain et juste, assurant la dignité et la sécurité des patients et délivrant les soins de qualité au moindre coût".
Le document de 32 pages en quadrichromie (couleur) fait le tour d'horizon de la mise en oeuvre de la politique nationale de santé publique. La présente édition s'appesantit sur les enjeux de la réforme hospitalière au Cameroun, à travers des interviews du ministre de la Santé publique Urbain Olanguena Awono et de l'expert de l'Organisation mondiale de la santé (Oms) Hubert Balique. Tous deux soulignent la nécessité de l'adoption d'un mécanisme de solidarité nationale sur le partage du risque-maladie au Cameroun. Pour le Dr Hubert Balique qui se définit lui-même comme un passionné de l'Afrique, "c'est dans la mutualité que l'on arrivera, à mettre en place un système de prévoyance sociale". S'agissant du forum sur la réforme hospitalière qui s'est tenue en juillet 2005 à Yaoundé, l'expert avoue : "J'ai eu l'occasion de suivre la conduite des réformes hospitalières dans 5 pays africains. Honnêtement, je dois reconnaître que celui de Yaoundé est le seul à avoir été réalisé de cette manière. L'un des grands acquis de ce forum, c'est d'avoir ouvert le débat".
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