« Vers la fin des années 90, nous avons enterré deux notions : l'ajustement structurel et les conditionnalités » C'est en ces termes qu'indirectement, le Directeur des Opérations de la Banque Mondiale pour l'Afrique de l'Est et l'Océan Indien, James Bond, a répondu aux questions de la position de la Banque Mondiale sur la déclaration du Président Ravalomanana concernant son refus catégorique de privatiser la Jirama.
C'était hier au cours du traditionnel petit déjeuner de presse organisé dans les locaux de la Banque Mondiale. Une manière pour James Bond de dire que pour la Banque Mondiale, le problème ne se situe pas sur la privatisation ou non de la Jirama. « Il n'appartient pas à la Banque Mondiale de pousser Madagascar à privatiser la Jirama », a-t-il déclaré. Non sans faire remarquer que quelle que soit l'option que prendra le gouvernement pour le redressement de la Jirama, la Banque Mondiale est prête à lui apporter un appui, sauf les cas des actions non conformes aux objectifs de l'institution.
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