La campagne cacaoyère s'est ouverte au début du mois d'octobre et le prix indicatif bord champ fixé par la BCC pour la période d'octobre à décembre est de 400F.
Malheureusement, sur le terrain, ce prix n'est pas appliqué par les acheteurs de produit qui proposent entre 300 F et 350 F le kilo. Ce qui n'est pas du goût des producteurs qui ne décolèrent pas contre les acheteurs de produit, la BCC et les autres structures de la filière qu'ils accusent de les avoir lâchés au lieu de trouver une solution dans laquelle tous sortent gagnants. Pour manifester leur mécontentement, des producteurs de l'Indénié, dans l'Est de la Côte d'Ivoire, refusent de vendre leurs produits. Résultat, les magasins de stockage de cacao des coopératives du Moyen-Comoé sont vides. Comme pour formaliser et amplifier cette action, une rencontre entre producteurs s'est tenue samedi dernier à Niablé. Les producteurs présents à cette réunion ont menacé de vendre leur cacao au Ghana voisin s'ils n'arrivent pas à écouler le kilo de cacao à 400F. Un prix garanti qui, en fait, ne dit pas son nom.
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