Les mutations structurelles des deux dernières décennies ont engendré de nouvelles organisations apparentées à l'économie sociale et communément regroupées sous l'appellation d'économie solidaire qui se proposent de pourvoir aux besoins insatisfaits des personnes et des communautés locales et de contrecarrer les effets de l'aggravation du chômage et de l'exclusion sociale.
Tel sera le sujet d'un colloque qui se tiendra le mois prochain à Tlemcen. Selon les organisateurs de cette manifestation, ces nouvelles formes d'organisation socio-économique (coopératives, associations, mutuelles et fondations), habituellement désignées par les termes génériques d'«économie sociale», «troisième secteur» ou «troisième système», ont en commun des principes tels que l'absence du but lucratif, l'autonomie vis-à-vis des secteurs public et privé, la recherche de formes d'organisations plus participatives ou encore le service à la collectivité. Certaines ont pour vocation, soulignent les organisateurs, de pourvoir à des besoins qui ne sont pas satisfaits par les services publics ou par le marché. Ces activités constituent un véritable troisième système qui complète les secteurs public et privé, interagit avec eux et crée tout à la fois de l'activité économique à part entière, et donc de l'emploi, et des liens sociaux bénéfiques à l'ensemble de la société.
...