La saison estivale 2005 aura connu, de l'avis de tous les observateurs, un authentique et grand succès et, même si un effort devait être encore réalisé du côté des structures hôtelières, il paraît évident que, tant en termes d'affluence qu'en termes de revenus - notamment pour les différents prestataires de services-, il s'agit bien d'une saison de référence.
Le spectre du terrorisme ne pèse plus autant ni sur l'image de marque de la région qui récupère son statut de zone de grandes ressources touristiques ni sur la reprise notable des activités économiques auquel le plan de soutien à la croissance initié par le président de la République devrait donner en sus un véritable coup de fouet. L'ambitieux plan d'aménagement d'une zone touristique à El Aouna (ex-Cavallo) -dont les études avaient été confiées à un bureau français- avait fait l'objet d'une inspection de la part du ministre du Tourisme en marge de l'ouverture officielle de la saison et témoigne tout à fait du climat de cette relance. On sait aussi que les capacités de la région ne s'épuisent pas exclusivement dans ses atouts touristiques et que la pêche, par exemple, en a traditionnellement constitué l'une des activités économiques emblématiques et aujourd'hui l'exploitation des ressources des fonds marins ou sous-marins figure parmi les enjeux industriels qu'un pays disposant d'une telle ouverture sur la mer ne peut ignorer.
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