Neuf mois de galère pour des clubs sans moyens. Autant dire que le coup de sifflet final de la longue saison nationale de football a été bien salué dans les ces entités qui sont les principales victimes de ce long et insipide marathon.
Lancé le 8 janvier dernier, le championnat national de la Première division a été bouclé le 1er octobre dernier. Soit neuf mois de compétition et de galère pour des clubs qui tirent le diable par la queue. Faute de spectacle, le public préfère aller voir ailleurs. Même le classique JA-Diaraf ne passionne plus. « Le championnat de cette année a particulièrement perdu en affluence par rapport aux précédentes éditions », a remarqué le trésorier général de la fédération sénégalaise de football, Blaise Diagne. Le gérant des finances de la FSF qui précise au passage que ce sont les clubs qui organisent et que la fédération ne perçoit plus le moindre centime en contrepartie, s'interroge sur les causes de cet état de fait. Entre autres paramètres, il fait allusion à l'état des infrastructures et au bas niveau du spectacle fourni sur le terrain. « Dans l'ensemble, les recettes sont très faibles », résume M. Diagne par ailleurs président de l'USO qui ajoute que les rares fois que son club s'est fait un peu d'argent, ces recettes tournaient « autour de 100 000 francs ».
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