On imagine la colère et la déception de ces populations qui, ce jour de février 2005, se retrouvèrent dans la rue, après avoir investi sur une parcelle de terrain pourtant légalement acquise.
Une situation d'autant plus injuste que, comme cela se passe le plus souvent au Cameroun, c'est le plus fort qui essayait, une fois de plus, de s'emparer des biens des plus démunis! L'étonnement des responsables de la Communauté urbaine de Yaoundé (Cuy) dans cette affaire, n'est pas pour justifier quoi que ce soit ou pour les défaire de leurs responsabilités. Au contraire, l'attitude ne peut que les desservir, puisque c'est à cette institution que revient le devoir de gérer de façon efficiente ce problème, en octroyant, dans la transparence, les morceaux de terres à des personnes bien précises et facilement identifiables.
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