Cette semaine, le système des Nations unies a célébré la " Journée mondiale du refus de la pauvreté ". Une journée créée à New-York, comme toutes les autres, pour, explique-t-on, " sensibiliser l'opinion publique mondiale à la pauvreté ". Par conséquent, une journée tardive et inutile, puisque les objectifs du millénaire visaient déjà non seulement à refuser la pauvreté, mais à la combattre.
Cette semaine aussi, tandis que l'Espagne propose une conférence euro-africaine sur l'émigration clandestine qui réunirait les pays d'origine, de transit et de destination, l'Union Européenne a découvert qu'elle devait s'attaquer " aux causes structurelles du sous-développement africain ", et a, semble-t-il, adopté " une nouvelle stratégie pour le développement de l'Afrique ". Laquelle prévoit notamment un doublement de l'aide publique au développement, " en insistant sur certains instruments indispensables pour mener une politique cohérente de développement ".
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