Sénégal: Mor Maty Sarr, président de la section régionale du GES : « Le président Wade a tracé la voie à suivre »

25 Octobre 2005

Le groupement économique du Sénégal (Ges), section régionale de Kaolack-Fatick, se réjouit de l'issue heureuse trouvée pour la traversée du bac à la suite de la visite de président gambien, Yaya Jammeh dans notre pays. Son président, le député Mor Maty Sarr, également vice-président de la chambre de commerce de Kaolack, en profite pour lancer un appel à l'endroit de tous les acteurs pour un règlement définitif de la question. Pour cela, la coopération de tous est nécessaire, précise-t-il, avant de déclarer que la voie royale a été tracée par le président Abdoulaye Wade qui a fait preuve de sagesse et de hauteur de vue. Mor Maty Sarr, qui a une bonne expertise en matière de règlement de conflits dans le domaine du transport, a entamé une série d'entrevue avec les différents responsables de chauffeurs et transporteurs.

Le problème qui opposait les transporteurs sénégalais aux autorités gambiennes suite à la hausse unilatérale des tarifs du bac, concerne au premier chef les populations de la région de Kaolack, selon Mor Maty Sarr, président du Groupement économique du Sénégal (Ges) section régionale de Kaolack-Fatick. En effet, Kaolack constitue une ville-carrefour aussi bien pour ceux qui empruntent le trajet Dakar-Tamba que Dakar-Ziguinchor ou Dakar-Banjul. Son organisation tient à saluer à sa juste mesure l'acte du président gambien, Yaya Jammeh. « Il s'est déplacé pour discuter du problème avec son homologue sénégalais. Par ce geste, ils ont montré que nos deux peuples sont unis par un destin commun et ont la même histoire, puisque ce sont les mêmes populations qui vivent dans les deux pays », souligne-t-il. Par ailleurs, ils ont fait montre de dépassement en se consacrant aux questions intéressant les deux peuples, poursuit notre interlocuteur. C'est pourquoi le groupement économique du Sénégal (Ges) se réjouit de l'issue heureuse du problème. Même si, pour le moment, ce ne sont que des déclarations d'intention pour un retour aux tarifs anciens. Mais, c'est un bon présage puisque le dialogue est noué. Mor Maty Sarr souligne que l'occasion doit être également saisie pour régler tous les problèmes relatifs à la traversée du bac. Il s'agit, entre autres, des tracasseries policières, du traitement au niveau du bac. Bref, de tous les problèmes qui empêchent les chauffeurs et les passagers de traverser la Gambie en toute quiétude. Les solutions ne peuvent être trouvées que si tous les acteurs sont réunis autour d'une table. Les conclusions de cette table ronde serviront d'outil de travail pour les autorités des deux pays. Toujours allant dans le sens d'un règlement définitif de ce problème, les deux présidents doivent être tenus informés à tout instant de l'évolution de la situation. Ainsi, en cas de blocage, ils pourront facilement intervenir pour débloquer la situation. C'est aux différents acteurs de les aider dans cette tâche. Les policiers gambiens doivent faire les contrôles comme il se doit, les chauffeurs doivent coopérer de la façon la plus honnête, les passagers doivent se plier aux contrôles. Si chacun s'acquitte normalement de son devoir, les problèmes ne se poseront plus. Même s'il y aura de petits couacs par-ci et par-là. En définitive, les transporteurs se félicitent de la promptitude avec laquelle les présidents Abdoulaye Wade et Yaya Jammeh ont réagi pour décanter la situation.

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