L'économie nationale et de la sous-région subissent les affres de la dégradation de la voirie urbaine de la capitale économique du Cameroun.
Les quelques touristes britanniques qui se sont donnés à rechercher, sous la pluie battante du jeudi 20 octobre, les sites touristiques de Douala en ont eu pour leur compte. Ils ont eu à affronter les inondations à Akwa, les nids d'éléphants à Bonanjo, New-Bell, Deïdo. L'essentiel des ressources consacrées aux opérations de réhabilitation des différents axes routiers de Douala ne porte pas les fruits escomptés. Tout ici paraît vieux, en dehors du boulevard Leclerc. Ce tronçon dont le coût a été évalué à quelque 5 milliards de francs a perdu de sa mauvaise réputation du marché Sandaga au rond-point de la direction des Douanes. Son prolongement vers Bonanjo au lieu dit vallée de l'ancienne gare de Douala laisse à désirer. Il ne facilite pas la tâche aux gros-porteurs de la République centrafricaine en provenance du marché Mboppi. Il est d'ailleurs devenu quasiment impossible de trouver cinq mètres successifs de bitume sur l'axe Douche municipale - Carrefour des flèches - Deux Eglises.
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