Les derniers développement de "L'affaire Poncet", du nom de l'ancien patron de l'opération Licorne, n'avaient vraiment pas ému beaucoup d'ivoiriens habitués des plaisanteries françaises. Mais la teneur de l' article de François Soudan dans la dernière édition de l'hebdomadaire "Jeune Afrique l'Intelligent" est la preuve que la lutte des patriotes ivoiriens est en train de payer.
"Chef lumineux pour les uns, manipulateur et cassant pour les autres, le général Poncet gère à sa manière la grande crise franco-ivoirienne de novembre 2004, en Bigeard bis persuadé que seuls les opérationnels de terrain peuvent comprendre la réalité des choses et que toute vérité n'est pas bonne à transmettre à hiérarchie. C'est lui et lui seul qui prend ainsi la décision de détruire, sur l'aéroport de Yamoussoukro, les deux sukhoï responsables du raid meurtrier sur la base française de Bouaké C'est lui et lui seul qui dans qui de ce même 6 novembre, décide de recourir aux hélicoptères de combat pour empêcher la foule des manifestants de traverser les deux ponts d'Abidjan. C'est lui et lui seul, enfin, qui le 9 novembre ordonne aux forces spéciales d'aller prêter main forte au Marsouins du colonel Destrenau bloqués dans l'Hôtel Ivoire, avec autorisation de tirer". Ces lignes ont été écrites par François Soudan dans le dernier "Jeune Afrique". Après avoir menti depuis près d'un an la France officielle se résoud à lâcher celui qui a fait assassiner froidement des dizaines de jeunes ivoiriens.
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