Le ministre de la réforme administrative, Eric Kaé Pklohourou a estimé, samedi à l'hôtel Ibis Plateau, qu'il revenait à Akoto Yao Paul de choisir les personnalités devant rentrer dans le nouveau gouvernement. «C'est Akoto qui désignera les ministres de l'UDPCI.
C'est lui qui est le président légal et légitime de notre formation politique», a-t-il déclaré, au cours d'un déjeuner de presse à l'occasion de la célébration de l'an 1 qui marque l'existence de son courant l'IRD-UDPCI. Pour lui, la décision de justice qui a autorisé l'organisation du Congrès du 9 avril et qui a vu l'élection du ministre Mabri Toikeusse Albert à la tête de l'UDPCI n'a pas touché le fond du dossier. D'où l'illégalité dans laquelle se trouve Mabri Toikeusse. A la question de savoir ce qui explique la présence des deux représentants de Mabri au sein de la CEI, et non ceux proches de Akoto, il a indiqué que les choses ont été faites dans un flou total. «C'était de la haute roublardise», a ajouté Oulaï Tiabas. Le ministre de la Réforme administrative s'est insurgé contre «quelques uns de leurs militants» qui ont décidé de s'allier au G7. «L'UDPCI est un parti de centre», insiste-t-il. Pour lui, l'adhésion de l'UDPCI au sein du G7 a provoqué le départ de plusieurs militants. Kaé Eric a, par ailleurs, dénoncé la censure dont lui et son mouvement seraient objet au niveau des médias d'Etat. «Ce n'est pas normal que la télévision nous censure. C'est un média d'Etat.
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