Il y a juste quelques mois, le dictateur installé à la tête du Tchad, organisait une parodie d'élection pour éliminer la limitation des mandats dans la Constitution, afin de se donner le champ libre pour un règne à vie. Aujourd'hui, c'est une partie de son armée qui est entrée en rébellion, présageant des lendemains de feu, de guerre civile, et de souffrances infinies pour le peuple tchadien. Non loin de là au Congo, l'armée a dû intervenir en plein coeur de la capitale, pour affronter des bandes armées qui continuent de déambuler librement, défiant un Sassou Nguesso dont la présence au pouvoir, procède de la force.
Si à ces clichés, il fallait ajouter le Cameroun, enfermé dans une répression feutrée du mouvement sécessionniste anglophone, la Côte d'Ivoire plus que jamais coupée en deux, et le Congo démocratique dont le pouvoir central n'existe en réalité que de nom, la conclusion selon laquelle le défaut de planification démocratique engendre l'anarchie et la guerre, ne souffre d'aucune contestation.
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