Les membres, de l'Association nationale pour l'alphabétisation et la formation des adultes (Anafa), principalement ceux de certains villages de la communauté rurale de Notto-Gouye Diama, sont conscients que leur activité se pratique dans un environnement biophysique excessivement fragile.
Dans cette partie de la région agro-écologique des Niayes, la situation est marquée par une avancée profonde des dunes sur les terres cultivables, la fragilité des nappes d'eau douce servant à l'irrigation des cuvettes maraîchères et des risques de salinisation qui lui sont associés. Pour faire disparaître ces handicaps, l'Anafa a lancé, jeudi dernier à Keur Samba Yacine, « un projet de restauration des terres pour une régénération du couvert végétal dans les Niayes » ou (Dundëlaat suuf ngir ganjax men ci naay bi) mené grâce à un financement de l'Union mondiale pour la conservation de la nature (Umcn). Les avantages attendus du projet ont été ressortis par le coordonnateur de l'Anafa, Alassane Diallo. Devant les producteurs de Gaout, Bayti-Dakhar I, Bayti-Dakhar 2, Keur Samba Yacine et Bayti-Mbenguène, il a rappelé la menace dont la zone est l'objet. « Notre structure va faire disparaître, à défaut réduire la menace pour que les Niayes restent une région stable qui, au plan environnemental et de la production, donne le maximum d'elle-même », a-t- il souligné.
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