L'adoption par le Parlement français de la loi du 23 février qui met en exergue dans les programmes scolaires le rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord, n'en continue pas moins de soulever des vagues auprès de diverses catégories de la société française qui posent un véritable débat de fond autour de cet enseignement jugé «peu crédible».
Historiens, enseignants, syndicalistes, humanitaires et politiques, des voix se sont élevées en France pour dénoncer «l'enseignement officiel» jugé «réduit et réducteur» de la colonisation que la loi du 23 février a tenté de glorifier dans les programmes scolaires. Ce sont 57.000 enseignants français qui contestent et demandent l'abrogation de cette loi scélérate, qui ne relève pas du «travail d'historien», et que «c'est un dossier éminemment politique».
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