Caire, Egypte — Le Cameroun demarre la Can 2006 de fort belle manière en battant le ouveau mondialiste angolais 3 buts à 1 , grâce à un triplé de Samuel Eto'o Fils, désigné l'homme du match. Il faudra compter avec les "lions indomptables" pour la suite de la compétition.
Les "lions indomptables" avec leur attaquant vedette Samuel Eto'o, ont clairement affiché leurs ambitions pour cette 25ème can en dominant les mondialistes angolais lors du premier match du groupe B de la can 2006.
Face à des "palancas negras" évoluant sans complèxes, fiers dans leur toute nouvelle tenue blanche de nouveau mondialistes, les "lions indomptables"ont apporté du rythme, du jeu et de la resistance physique pour finalement s'imposer. Samuel Eto'o, le joueur du FC Barça, très attendu par les nombreux fans d'Afrique et par tous les observateurs ne tarda pas à se mettre en évidence.
D'un splendide coup franc tiré des 30 mètres suite à un accrochage de la défense angolaise sur Jean Makoun , il crucifia le portier actuellement sans club de l'Angola: Ricardo Ferreira Joao. (1 -0, 19 mn).
Dès lors , le Cameroun assurait une certaine emprise sur le match pour une bonne dizaine de minutes avant que Fabrice Akwa, d'un lobe, face au gardien camerounais déjà battu, n'incite ce dernier à la faute. L'arbitre désigne en toute justesse le point de penalty.Amado Flavio ne tremble pas pour remettre les pendules à l'heure.(1-1, 30mn)
Et Eto'o surgit à nouveau et encore.....
A égalité, les deux équipes ne levaient point le pied mais plutôt élaboraient des actions offensives pour à nouveau prendre l'avantage. Le Cameroun , plus serein et maître du milieu de terrain avec un Jean Makoun omnipresent se signalait plus dangereux par plusieurs fois sans trouver la faille. Elle surviendra à la 38ème minute sur un centre parfait de Rudolphe Douala, Samuel Eto'o surgit dans le dos de la défense angolaise pour placer un puissant coup de tête piqué. (2-1,38 mn).
Les deux équipes rejoindront les vestiaires sur ce score. Au retour les camerounais , plus agressifs et très conquérants ne cedaient aucun pouce de terrai à leurs adversaires.